1. Orage en montagne


    Datte: 24/11/2018, Catégories: fhhh, couplus, inconnu, uniforme, forêt, anniversai, Masturbation préservati, Partouze / Groupe yeuxbandés, Auteur: Cristal, Source: Revebebe

    La dernière montée vers le col est très pénible. Les pierres qui tapissent le sentier pentu roulent sous le pied et rendent la progression difficile. Exténués après une ascension sous un soleil de plomb, Aline et Christophe atteignent enfin le refuge de « La pierre tournante ».
    
    La cabane est entourée de grands sapins dont les branches sombres tombent vers le sol, comme pour exprimer une grande lassitude face à la rigueur du climat alpin. Le soleil de fin d’après-midi illumine la façade en pierre du refuge où ils vont passer la nuit. Nos deux randonneurs poussent la porte qui grince en s’ouvrant. Ils découvrent une pièce équipée d’une grande table, de bancs, d’une cheminée et d’un couchage sommaire constitué d’un très grand plateau de bois sur lequel sont étendus des matelas.
    
    Aline succombe immédiatement à l’appel irrésistible des matelas :
    
    — Super ! T’as vu la taille du lit, il n’attendait que moi ! Après tout, j’ai bien mérité ça pour le jour de mon anniversaire ! s’écrie-t-elle en s’effondrant sur le plateau de bois.
    — Pas si vite princesse, si tu restes là trop longtemps, tu ne te relèveras pas, je te connais… lui répond Christophe sur un ton moqueur. Viens plutôt dehors sur le banc pour boire un coup avant qu’on aille se rafraîchir. J’ai vu sur la carte qu’il y a un petit ruisseau à côté du refuge.
    — Dans un ruisseau ? Oh non, j’ai pas envie de me geler ! Pour l’instant, l’accueil du matelas me comble de plaisir ! dit Aline en s’étirant ...
    ... voluptueusement.
    
    Christophe ouvre un paquet de gâteaux secs et remplit deux verres d’eau qu’il lui propose d’aller déguster à l’extérieur. Aline fait la moue quelques secondes puis, en maugréant, elle abandonne à regret le matelas sur lequel elle était vautrée. Elle le rejoint devant la cabane et, avant que le soleil ne disparaisse, ils étendent leurs vêtements trempés de sueur pour les faire sécher.
    
    Peu rassuré par la couleur du ciel où des nuages noirs menaçants s’amoncèlent, Christophe propose à Aline :
    
    — Faudrait aller se débarbouiller au ruisseau qui doit être en contrebas… Le soleil va se coucher et un orage risque d’éclater, suggère Christophe. L’eau doit pas être très très chaude mais c’est mieux que rien…
    — C’est loin, je n’en peux plus, tu y vas le premier ?
    — Ce n’est pas loin, d’après la carte c’est à 50 mètres environ, lui dit Christophe en s’éloignant…
    
    Ils ont eu tellement chaud durant leur ascension que la fraîcheur de l’eau n’est finalement pas un obstacle mais en est presque agréable. Christophe s’est mis à poil pour se rincer en s’aspergeant d’eau avec une casserole sûrement oubliée là par un randonneur.
    
    — J’ai l’impression de ressusciter, tellement ça fait du bien, dit-il en s’adressant à Aline qu’il a rejointe, nu comme un ver, devant la porte de la cabane.
    — Ça ne te fait pas du bien partout ! lui répond-elle d’un air amusé, en désignant du doigt sa verge recroquevillée par l’eau froide.
    — Oh ça va ! À ton tour maintenant… tu feras moins la maline !
    — C’est ...
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