L'oeuf de Colombe
Datte: 23/11/2018,
Catégories:
fh,
couple,
hotel,
caférestau,
amour,
Auteur: Freddysirocco, Source: Revebebe
... tee-shirt, lui caresse délicatement le ventre. Sa peau est tellement douce que cela me calme un peu. Je voudrais remonter jusqu’à ses seins, lui arracher son soutien-gorge pour les malaxer furieusement, mais je ne perds pas de vue que nous devons faire vite, qu’on peut être surpris à n’importe quel moment… Ahhh ! Je sens que ça vient ! Mes mains se crispent sur ses hanches, mes mouvements se font plus nerveux, mon sexe s’éternise au fond du sien comme s’il voulait la transpercer. Je la plaque toujours un peu plus contre le mur en béton, nos gémissements s’entremêlent. J’explose et puis je fonds en elle.
La fraîcheur de l’ombre matinale me procure, j’en ai soudain conscience, une chair de poule dont je n’avais cure jusqu’alors.
Je finis de me vider de quelques nerveux coups de reins tandis que je la sens à présent flageoler sur ses jambes. La tête me tourne à nouveau. J’ai faim ! Je la sens qui cherche à se dégager de mon corps devenu pesant. Je me retire délicatement. Je suis bêtement content de moi tandis que je m’applique à retirer le préservatif. Performance, performance… Mais le temps de remonter mon jean et ma jolie partenaire a disparu. Envolée, Colombe !
Comme je le lui avouerai plus tard, le coup est rude.
Je suis encore ailleurs, là-bas, avec elle, quand je me présente en cours, un peu hagard, moins d’une heure plus tard. Mes élèves doivent me trouver bien revêche chaque fois que je descends de mon nuage…
Les choses reprennent cependant ...
... progressivement leur cours normal. Ce n’est qu’en rallumant mon téléphone au moment de regagner ma voiture que Colombe étend de nouveau ses ailes sur moi.
Le message n’est pas signé mais c’est inutile. Mon cœur se met à battre la chamade ! Il est 16 h 30 : j’ai juste le temps de ne pas la faire attendre.
Quand j’arrive Place du Théâtre, elle est déjà là. Elle s’est réinstallée à la même table. Un signe.
— C’est gentil d’être venu !
Son sourire est radieux. Le mien ne doit pas être mal non plus ! Sous l’effet du soleil, elle a tombé la veste et j’ai du mal à détacher mon regard de ses épaules nues. J’ai envie de couvrir sa peau ambrée de mes baisers, d’y mordre un peu aussi. Du coup, la conversation a du mal à prendre. Nous sommes comme deux lycéens qui se retrouvent après les cours, qui se tournent autour, qui savent qu’ils se plaisent et se le sont déjà prouvé (et comment !) mais qui n’osent pas se l’avouer ouvertement.
Qu’elle est belle ! Elle porte sous son débardeur un soutien-gorge jaune dont la dentelle affleure légèrement. Je suis en train de me noyer dans son décolleté quand soudain sa poitrine se gonfle, ses reins se creusent, sa respiration devient saccadée : l’œuf fait à nouveau des siennes pour mon plus grand bonheur !
Au bout d’une minute ou deux, elle rouvre les yeux et secoue la tête pour reprendre ses esprits. Je lui demande si c’était bien.
— Ce matin ?
— Non, là.
Elle sourit. Un sourire magnifique, vraiment.
— Ça vous excite de faire ça ?
— De ...