1. L'oeuf de Colombe


    Datte: 23/11/2018, Catégories: fh, couple, hotel, caférestau, amour, Auteur: Freddysirocco, Source: Revebebe

    ... faire de moi ce qu’elle veut, pas question pour elle de me laisser reprendre la main.
    
    — François, c’est ça ? parvient-elle à articuler.
    — Est-ce que ça va ? Vous avez besoin de quelque chose, d’un médecin peut-être ?
    — Non, non, merci, tout va bien. Plus que bien même. Mais je vais peut-être tout de même avoir besoin de vous…
    
    Elle laisse passer la tempête, reprend son souffle et ses esprits en sirotant son thé fumant. Elle ne me quitte pas des yeux, comme si elle me jaugeait. Finalement elle repose sa tasse, se lève, fait quelques pas, se retourne vers moi.
    
    — Vous venez ?
    
    Je la suis sans hésiter. Elle marche vite, semble nerveuse. Elle hésite un temps sur le chemin à suivre avant de prendre celui du musée où elle travaille. Un peu plus loin, elle oblique dans une de ces petites ruelles héritées du moyen-âge qui serpentent au cœur de la vieille ville. Elle a de nouveau accéléré le rythme, elle regarde sa montre. Je la laisse prendre quelques mètres d’avance, envoûté que je suis par ses longues jambes gainées de noir et par le bruit que produisent ses talons sur les grandes dalles neuves qui ont remplacé les pavés d’autrefois.
    
    Au bout d’une ou deux minutes, elle s’arrête pour m’attendre puis m’entraîne sans ménagement dans le renfoncement d’un bâtiment massif en pierre de taille. Nous nous retrouvons au milieu de conteneurs de poubelles dont dépassent des morceaux de carton. Je suis à peu près sûr que nous nous trouvons au niveau de l’arrière-cour du ...
    ... musée. Si quelqu’un la trouve ici, elle est mal…
    
    Elle jette un dernier regard dans la ruelle, puis me plaque contre un mur. Elle glisse aussitôt une main avide entre mes jambes et ordonne ce que je n’osais espérer :
    
    — Baisez-moi, François.
    — Ici. Mais…
    — Pas le choix. Vous devez me baiser, François. À cette heure-ci il n’y a personne normalement, mais je préférerais quand même qu’on fasse vite. Tenez, mettez ça.
    
    Elle me tend une capote. Je jette un dernier coup d’œil inquiet aux alentours : je suis clairement plus voyeur qu’exhibitionniste et cette histoire me rend un brin nerveux. Pas question de renoncer cependant, il est des offres qui ne se refusent pas.
    
    Je la regarde glisser sa culotte le long de ses bas. Elle manque s’étaler en passant le petit bout d’étoffe noire autour de son talon droit et doit se raccrocher de justesse à mon bras. J’approche la main pour lui flatter le bas-ventre, mais elle m’arrête.
    
    — Attendez ! m’ordonne-t-elle.
    
    Sa main droite plonge entre ses cuisses et elle en extirpe un petit objet rond qui rejoint aussitôt sa culotte au fond de son sac. Tout cela va très vite mais j’ai tout de même le temps de reconnaître l’objet en question : un œuf vibrant ! Voilà l’explication de ses spasmes et de son désir aussi soudain qu’impérieux !
    
    J’ai profité de cette courte interruption pour dégrafer mon pantalon.
    
    — Mmm. Impressionnant ! juge-t-elle en apercevant mon sexe à demi bandé émerger de sa prison de coton.
    
    Elle soupire d’aise et ...
«1234...11»