1. L'oeuf de Colombe


    Datte: 23/11/2018, Catégories: fh, couple, hotel, caférestau, amour, Auteur: Freddysirocco, Source: Revebebe

    ... partenaire. Je relève un peu la tête. Elle s’est emparée de ses seins qu’elle malaxe avec ardeur, la tête dodelinant de droite et de gauche, les yeux révulsés. J’accélère l’action conjuguée de ma langue et de mes doigts. De petits jets d’un liquide tiède m’aspergent le bas du visage. Ça y est, elle part. Je ne la laisse pas en paix, je poursuis mon action. Elle me supplie.
    
    — Mon petit trou aussi ! Vite !
    
    J’introduis délicatement le pouce de ma main gauche entre ses fesses tout en restant bien concentré sur ma partition. Cette petite musique à trois temps à l’heur de la combler. Elle crie à présent son plaisir, je dois redoubler d’efforts pour maîtriser les mouvements inconsidérés de son bassin. Je finis par abandonner son clitoris pour la laisser respirer un peu. Elle hurle mais je ne cède pas sur le reste. Mes mains continuent de fouiller fébrilement son intimité.
    
    — Stop, stop, arrête !
    
    Je la laisse enfin s’échapper. Elle se recroqueville sur le coussin de la tête de lit.
    
    — On se tutoie maintenant ?
    
    Elle rit, d’un beau rire essoufflé.
    
    — Salaud !
    — Et encore, je n’en ai pas fini avec vous, Madame !
    
    Je l’attrape par les chevilles et je la tire jusqu’au bord du lit. Elle rit et proteste en même temps. Je descends de notre confortable baisodrome et fais passer ses jambes de chaque côté de ma tête. Mon gland va-et-vient doucement le long de sa fente rougie par ce que je viens de lui faire subir.
    
    — Qu’est-ce que tu attends ? provoque-t-elle. Vas-y ...
    ... prends-moi, je suis à toi.
    — Mmm… J’hésite…
    — C’est ça que tu veux ?
    
    Se redressant avec peine, elle m’attrape les tétons qu’elle brutalise, un sourire enjôleur aux lèvres. Ce sont là de délicieux sévices, auxquels je n’ai jamais su résister. Je plonge en elle et je pars dans un râle rauque interminable.
    
    ***
    
    C’est la porte de la douche qui me réveille. J’entrouvre péniblement les yeux, juste assez pour contempler Alexandra. Elle enroule ses longs cheveux mouillés dans une serviette éponge aux couleurs de l’hôtel. J’adore observer ma femme à la dérobée, elle n’est jamais plus belle qu’au naturel. J’aime la perfection de ses seins quand elle tient ses bras en l’air, le fuselage de ses cuisses, le creux de ses reins et, quoi qu’elle en dise, le léger renflement de son ventre qu’elle met tant de peine à combattre quand bien même je lui assure que je la préfère avec, tant pour ce qu’il est, une adorable rondeur, que pour ce qu’il représente, le temps qui passe ensemble et ses grossesses qui nous valent de si merveilleux enfants…
    
    Comme elle me connaît par cœur elle a tôt fait de sentir que je suis réveillé.
    
    — Alors : heureux ? taquine-t-elle.
    — Tu as été parfaite, comme d’habitude !
    — Et toi tu m’as bien eu avec ton François, sourit-elle.
    
    Elle s’adosse contre le chambranle de la porte.
    
    — C’eût été trop facile autrement. C’est quand même plus drôle de changer un tout petit peu le plan initial, ça met du piquant.
    — À propos de piquant, tu sais que je me suis ...
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