Aïcha (1)
Datte: 22/11/2018,
Catégories:
Divers,
Auteur: balista, Source: Xstory
... s’est dégagée en se retournant fâchée ; et cet imbécile a voulu continuer en lui mettant ses grosses pattes sur ses seins. Cela n’a pas traîné, la baffe, elle était d’anthologie, on aurait cru Serena Williams, en train de smasher son adversaire ; et le coup de pied dans les roustons, c’était Thierry Henri lors de la coupe du monde, je crois qu’il doit les avoir dans les amygdales.
— Oups, j’espère qu’on est pas obligé d’appeler le Samu, cela ferait tache.
— Non, c’est bon ; il s’en remettra et apprendra que tout n’est pas donné et est à sa portée.
Sur ce, Aïcha arrive à la table.
— Excuse, mais je ne supporte pas le cochon.
Etienne, l’apprenti :
— T’en fais pas ; ce con, il l’a bien cherché.
Sur un ton un peu plus gêné, le professeur de matériaux :
— Ouille, c’est le fils de Tchumbé10, j’espère que cela n’aura pas de conséquence.
— Tchumbé, le tyran de Samora ?
— Bien oui, on est en affaires avec son gouvernement pour deux ou trois expertises très intéressantes sur les possibilités de minage dans son pays et son fils est en dernière année.
— Pour moi, je ne pense pas que cela ait une conséquence, je ne travaille pas pour lui.
Finalement, l’ambiance est plombée, Mamadou est toujours au sol se tordant de douleur, les mains enfouies entre ses cuisses. Je me dirige vers lui et lui demande s’il faut faire venir l’ambulance.
— Non, cela va aller, mais il y a des tigresses qu’il vaut mieux ne pas toucher ; c’est ma faute.
— Après va ...
... t’excuser, normalement, elle est très agréable à vivre quand on est correct.
Péniblement, il se remet debout et vient s’excuser de son comportement.
— J’ai rien à ajouter, si ce n’est que j’ai été peut-être un peu trop fort, mais je ne supporte pas les goujats.
— Vous me pardonnez alors ?
— Tant que tu te tiens bien, c’est en ordre.
C’est reparti avec la musique, et c’est un blues ; et là, pour la détendre et la calmer, je l’invite à venir danser. Je vois bien qu’elle n’est pas trop enchantée, mais finalement, elle se décide, et après quelques pas, elle vient se coller contre moi, très chatte.
— Aïcha, pas trop ; je n’ai pas envie que tu te fâches avec moi.
— Mais pourquoi ?
— Tu es tellement belle et séduisante que mon corps risque de se comporter de manière inappropriée et j’ai pas envie de me retrouver dans une ambulance, dis-je avec un sourire en coin.
— Idiot, c’est pas la même chose, ce serait loin de me déplaire. Tu sais, mon veuvage commence à me peser et je suppose que le tien probablement d’autant plus.
— Mais c’est presque une déclaration.
— Je suis bien obligée, vu que pour les premiers pas, ils sont bien hésitants de ta part, me dit-elle, en passant ses mains derrière ma tête et en me tendant ses lèvres.
Vraiment, il y a des choses qu’il est impossible de refuser, elle se serre encore plus contre moi et le baiser, digne des meilleurs films d’Hollywood, crée un état voisin de l’indécence au niveau de mon pantalon ; la futée, elle ...