1. Zoé ma voisine - 1


    Datte: 22/11/2018, Catégories: fh, fsoumise, Voyeur / Exhib / Nudisme miroir, Oral fsoumisah, Auteur: Vibescu, Source: Revebebe

    ... prépare le café, à l’ancienne dans ma cafetière italienne, pour explorer mon appartement pieds nus. Elle a retiré ses chaussures à peine entrée, avec un laconique : « chaud aux pieds ! » Je sers le café à la cuisine, ça lui va très bien, elle le trouve bon.
    
    — J’aime bien la déco de ton appart, tu as plein de disques classiques, et tu as encore plus de bouquins que moi !
    
    Je rétorque que le nombre de livres, c’est normal vu mon âge avancé, et elle se marre. Elle me répond que je ne me défends encore pas mal à la course à pied, mais qu’elle va me donner le nom d’un magasin où je vais pouvoir trouver des chaussures adaptées à la morphologie de mon pied, plus un coaching personnalisé sur un tapis roulant pour améliorer mon style. Je lui dis que je ne suis pas Aruki Murakami.
    
    — Aucune importance, me répond-elle, je me sentirai mieux en déroulant plus le pied et en respirant mieux.
    
    La conversation dévie sur la littérature, elle aime comme moi et a lu tout ce qui est paru en français de l’écrivain japonais marathonien et bien sûr en tant que triathlonienneLe portrait de l’auteur en coureur de fond.
    
    Je ne sais pas comment la conversation est arrivée sur nos vies plus intimes, mais elle se raconte.
    
    — Tu as peut-être remarqué que je vis seule depuis un an et demi, j’ai viré mon copain qui vivait plus ou moins à mes crochets en préparant soi-disant sa thèse alors qu’il passait son temps à sauter mes copines. Quand j’ai eu des doutes, j’ai cherché la confirmation comme ...
    ... tout le monde en fouillant son ordinateur. Bien sûr pas de mot de passe, j’ai trouvé des mails avec des dialogues chauds et les photos d’une de mes copines à poil (même si elle n’en avait pas, de poils) dans des positions très explicites. J’ai inventé un triathlon, il en a profité pour la rejoindre, et pendant le week-end j’ai fait changer la serrure, viré ses affaires, exit le copain – et bien sûr la copine – sans scène ni dispute, j’ai horreur de ça. Depuis, quelques aventures sans suite. Je suis un peu échaudée, et toi ?
    — Je vis seul depuis plus de dix ans, j’ai bien peur d’apprécier la vie de célibataire, moi aussi quelques aventures…
    
    Elle éclate de rire, j’adore son rire, sa bouche, attention, danger ! Trop jeune, trop jolie…
    
    — Je te connais au moins deux régulières : une rousse plantureuse avec des gros seins, et la propriétaire du salon de coiffure du coin de la rue qui vient te voir à poil sous son imper.
    — Et comment tu saurais ça, toi ?
    — La rousse, je l’ai vue plusieurs fois sonner chez toi, certainement mariée, elle descend du taxi et attend pour voir si personne ne l’a suivie. L’autre, c’est le hasard et aussi parce que je suis une vilaine petite curieuse : je la connais de vue, je la vois dans sa boutique, et je l’ai croisée dans l’entrée de l’immeuble en imperméable boutonné jusqu’au cou alors qu’il faisait grand soleil. Elle a pris l’ascenseur, j’étais sûre qu’elle venait chez toi, et poussée par l’envie de savoir, je suis montée en courant, tes trois ...
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