1. De l'autre coté du chevalet


    Datte: 21/11/2018, Catégories: grp, hagé, fagée, jeunes, couplus, inconnu, profélève, gros(ses), grossexe, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral nopéné, jeu, Auteur: DrFaustroll, Source: Revebebe

    ... rassure, l’attirail de ce genre est assez réduit dans le cadre de la séance, mais j’aime le porter. Pour faire couleur locale j’imagine ? Ou pour mettre mes invités dans l’ambiance. Elle tira le rideau qui ouvrait sur son atelier et m’invita à entrer.
    
    L’endroit était impressionnant et me faisait penser à une ancienne église que l’on aurait reconvertie en atelier d’artiste. La hauteur du plafond probablement. Ou le froid. Je remarquai que, dans un coin de la pièce, une petite estrade avait été installée et plusieurs radiateurs électriques étaient disposés autour. Des chaises et plusieurs chevalets avaient également été installés, afin de permettre aux élèves d’être à l’aise. Certaines toiles de Mrs Fox avaient été installées aux murs, mais la plupart étaient empilées dans divers endroits de la pièce, cachés sous des draps. Elle entreprit d’en sortir quelques-unes et de les installer autour de la pièce. Les toiles représentaient toutes des nus, souvent des femmes, parfois des hommes. Mrs Fox remarqua que je m’intéressais aux peintures :
    
    — Celles-ci ne sont pas de moi. Ce sont les réalisations qui sont sorties de mes séances du jeudi soir, ce qui explique peut-être leur style un peu particulier.
    
    Je m’attardai un instant sur les portraits. Le coup de pinceau était bien moins sage que ce que j’étais habituée à voir. On sentait que les artistes ne s’étaient pas embarrassés du réalisme et que les proportions des modèles étaient parfois exagérées à l’extrême. Les couleurs ...
    ... témoignaient de la même originalité, certains avaient choisi de peindre le modèle tout en nuances de bleu, d’autres avaient noyé son corps dans des nuages de couleurs pastel. Les croquis préparatoires qui traînaient çà et là étaient du même style, enlevé et presque tremblant parfois, mais d’une surprenante précision. C’était intrigant. J’étais perdue dans l’observation des toiles quand j’entendis frapper à la porte. Mrs Fox se précipita pour aller ouvrir, en me disant que je pouvais m’installer sur la chaise et me déshabiller. Je m’exécutai, tandis qu’elle enjoignait ses élèves à s’installer. Je pris le temps de regarder ceux qui s’avançaient.
    
    Un gros homme d’une cinquantaine d’années entra tout d’abord dans la pièce, suivi par deux femmes du même âge qui le suivaient en discutant vivement. Le juge Beautemps, comme me l’avait confié Mrs Fox, était un ancien magistrat à la retraite qui s’adonnait maintenant à la peinture, sans grand succès. Il était néanmoins très fier de ses créations et ne se déplaçait jamais sans ses deux fans attitrées, sa femme et son amante. La première, une blonde d’âge mûr outrageusement maquillée, avait une insupportable voix de crécelle, contrastant avec l’autre, une brune effacée, qui avait une voix grave et presque masculine. « Crécelle » et « Basson » furent les deux surnoms qui me vinrent immédiatement à l’esprit. Le juge adressa un regard libidineux à Mrs Fox, puis face à l’absence de réaction de celle-ci, le tourna vers moi. Je lui offris un ...
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