1. De l'autre coté du chevalet


    Datte: 21/11/2018, Catégories: grp, hagé, fagée, jeunes, couplus, inconnu, profélève, gros(ses), grossexe, cérébral, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral nopéné, jeu, Auteur: DrFaustroll, Source: Revebebe

    Le métier de modèle n’est pas vraiment le meilleur moyen de devenir riche. Je ne parle pas des top-modèles qu’on voit défiler sur les runway, mais de la profession plus discrète et souvent mal connue de modèle nu. On travaille pour les écoles d’art ou des cours particuliers, souvent au jour le jour, avec des contrats tous plus précaires les uns que les autres. On y est à la merci du bon vouloir d’un prof à qui votre gueule ne revient pas, qui trouve que vous avez des seins trop gros ou un front trop large. Ils ne cherchent pas vraiment des canons de beauté, mais ils exigent des physiques « intéressants ». Et derrière ce simple adjectif, on peut franchement y mettre n’importe quoi. Si encore, ils nous payaient grassement. Mais cela ne surprendra personne, les écoles d’art ne sont pas vraiment les plus fortunées. Rares sont les employeurs qui daignent vous payer correctement, et pour travailler avec eux, la concurrence est rude.
    
    J’étais une jeune fille « bien sous tous rapports » et sans histoire. Je vivais seule dans une petite ville de campagne dont je tairai le nom pour m’éviter les ennuis et, mis à part quelques boulots ponctuels en intérim, je n’avais pas grand-chose d’intéressant dans ma vie. La fin de la vingtaine approchant, j’étais toujours résolument seule, au grand désespoir de mes parents et de mes amis qui craignaient de me voir finir vieille fille. Personnellement, cela ne m’inquiétait pas plus que ça mais les dîners en famille commençaient tout juste à ...
    ... devenir pesants.
    
    Ils me répétaient sans cesse qu’il me suffisait de faire « juste un peu plus d’efforts » mais je n’en avais pas la moindre envie. Je me plaisais comme j’étais. Un peu ronde, peut-être, mais c’était après tout ce qui m’avait valu de décrocher mes premiers boulots comme modèle. Un physique « intéressant », sûrement. Un ancien prof du lycée qui trouvait que mes jolies courbes et mes boucles brunes feraient un parfait exercice pour ses élèves m’avait offert de poser pour un de ses cours. Je le soupçonnai d’avoir secrètement souhaité réaliser un de ses vieux fantasmes en exhibant ainsi une de ses anciennes élèves, mais je n’y voyais aucun inconvénient. Je lui avais clairement fait comprendre qu’il n’avait aucune chance d’espérer plus qu’une performance purement professionnelle de ma part et il avait eu l’élégance de ne pas insister. Et puis j’avais besoin d’argent.
    
    Les années étaient passées et j’avais fini par faire mon trou dans le petit milieu des artistes de la ville. J’avais posé pour l’école de beaux-arts du coin tout d’abord, puis pour des cours privés et pour quelques artistes de passage qui avaient entendu parler de moi par des amis. Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, je n’avais jamais couché avec aucun d’entre eux. J’avais choisi de suivre le conseil d’une amie qui pratiquait depuis longtemps :
    
    — Si tu couches avec eux, c’est fini pour toi. Ce n’est plus un travail si tu deviens leur copine, et crois-moi, femme d’artiste, ça ne paie ...
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