1. Sexe dans l'au-delà


    Datte: 20/11/2018, Catégories: fh, fhh, extracon, Collègues / Travail hotel, humilié(e), Oral pénétratio, fsodo, extraconj, Auteur: Gérald de Saint Pierre, Source: Revebebe

    ... personne, j’étais avec Françoise ma femme, en train de la baiser… j’en étais au point de l’aboutissement, au point de l’explosion du plaisir des sens, je m’affairais de plus en plus vite tandis qu’elle râlait sauvagement.
    
    La jouissance vint enfin, démarrant du bas de l’estomac, elle se dirigeait vers l’intérieur de mon sexe, provoquant au passage une volupté intense et passa du haut du sexe vers le bas tout en s’extrayant en saccades sauvages et délicieuses. Je poussais des soufflements accordés à mes pénétrations violentes et profondes.
    
    La jouissance, l’objet de convoitise de tous les hommes depuis que le monde existe, celui qui fait que l’on passe sa vie à draguer, à guetter, à dépenser sans compter temps et argent. Bref, ce que l’on appelle aussi la petite mort. Sauf que ce fut aussi pour moi la grande… Arrêt cardiaque ! Vous me direz, quelle plus belle manière de mourir… Sauf que moi, j’avais 46 ans et j’aurais bien voulu profiter encore quelques années des délices de la vie. Mais je me retrouvais là, pantois, à assister en direct à mon trépas.
    
    Au bout de quelques moments, Françoise me poussa, elle avait pensé, la sotte, que je m’étais assoupi sur elle après l’acte d’amour, puis finissant par me trouver un peu lourd, elle décida de se dégager. Puis comprenant enfin ce qu’il s’était passé, elle courut vers le téléphone pour composer le 18.
    
    La suite vous la connaissez…
    
    Moi j’étais toujours là, témoin de tous ces événements. Quand les secouristes ...
    ... arrivèrent, ils questionnèrent Françoise puis mirent mon corps sur une civière. Et moi j’étais là, à observer tout ça, personne ne faisait attention à moi. Je pouvais marcher, me diriger de pièces en pièces, saisir des objets, les déplacer, ouvrir des portes, mais j’étais totalement inexistant pour les autres. Ils passaient même à travers moi !
    
    Je me demandais maintenant comment allaient réagir mes proches à mon décès, ma famille, mes amis. J’en étais là de ma réflexion quand je me retrouvai dans l’instant, dans le séjour, comme transporté. Il y avait à table, Françoise, Julien mon fils de 18 ans et Mimi, (Mireille), ma fille de 14 ans. Ils étaient là en train de dîner, vêtus tous les trois sombrement, l’air triste et silencieux. Je compris instinctivement qu’ils revenaient de mon enterrement. Les commentaires étaient sobres, j’étais d’ailleurs assez inattentif à leurs phrases et remarques convenues. Je me demandais maintenant comment ils allaient réagir au bureau. Et d’un coup, sans l’avoir même voulu, je me retrouvai transporté à ma place, au huitième étage de cette compagnie d’assurance où j’occupais le poste de chef de bureau. Titre ronflant pour une réalité plus modeste car le bureau en question n’occupait que trois personnes en me comptant. Patrick discutait avec Josy. Ils commentaient ma disparition, une conversation du style :
    
    — Tu te rends compte, partir à 46 ans, on n’est pas grand-chose, c’était un brave type, un arrêt cardiaque ça peut arriver à tout le monde, ...
«1234...8»