Virginie
Datte: 20/11/2018,
Catégories:
ff,
fbi,
jeunes,
extracon,
voisins,
grosseins,
dispute,
intermast,
Oral
init,
Humour
initff,
Auteur: Skratsch, Source: Revebebe
... donc pas les mêmes horaires que moi. Du coup, je passais une bonne partie de mon temps à me demander ce qu’il faisait au même moment, ce qui n’améliorait pas mon attention en cours, ni d’ailleurs mes relations avec Virginie. Elle avait beau être gentille, gaie, pétillante et pleine d’humour, je ne pouvais m’empêcher de la traiter avec une certaine froideur, ce qui semblait l’affecter plus que ça n’aurait dû. Si j’avais été plus attentive, j’aurais déjà dû avoir la puce à l’oreille, mais j’étais trop occupé à surveiller Fabien. Si j’avais su à quel point c’était inutile, je me serais probablement sentie ridicule.
Finalement, un jour, Virginie est venue me voir et m’a demandé si elle m’avait fait quelque chose qui m’avait déplu, pour que je la traite ainsi. Sans vraiment savoir pourquoi, je lui ai répondu que je la trouvais insupportable et complètement stupide. J’ai même déclaré que je la détestais. Elle m’a écoutée lui dire les pires horreurs jusqu’à ce que je ne trouve plus rien à ajouter. Elle est restée un moment comme ça, un peu perdue, puis a fondu en larmes et a couru se réfugier chez elle. J’avoue avoir été injuste et pourrie avec elle, mais à ce moment-là, je n’étais déjà plus dans mon état normal à cause de mes échecs à l’école de journalisme et de mes doutes sur la fidélité de Fabien. Je me suis immédiatement sentie coupable, mais j’étais trop bornée et sûrement trop stupide pour aller lui présenter des excuses. Les jours qui suivirent, elle fit tout pour nous ...
... éviter, Fabien et moi. Ce dernier, ignorant tout de ma crise de nerf, ne comprenait rien à la situation, mais je n’avais pas le courage de lui avouer.
Et puis un jour, en novembre, tout a changé. Le stress accumulé durant les dernières semaines a eu raison de moi et j’ai fait une crise d’angoisse en plein cours. On m’a conduite à l’infirmerie, et finalement, après m’avoir pris la tension, l’infirmière m’a ordonné plus que conseillé de rentrer chez moi pour me reposer. Ensuite, c’est le trou noir. Je me suis retrouvée dans mon appart sans savoir comment et, trop fatiguée pour me poser des questions, me suis affalée sur mon lit. Fabien n’était pas encore rentré, je n’avais personne à qui parler. Je me suis mise à pleurer toutes les larmes de mon corps. Quelque chose me pourrissait la vie et je n’arrivais pas à m’en débarrasser. J’étais épuisée, lessivée, et surtout complètement seule. En larmes, je me suis enfoncée la tête dans l’oreiller et l’ai serré dans mes bras. Je sentis soudain quelque chose d’étrange sous mes doigts. Je retirai ma main et découvris un string rose, qui de toute évidence ne m’appartenait pas.
Instantanément, la tristesse se changea en surprise, la surprise en certitude, la certitude en rage. Je saisis le string, sortis de mon appartement, fulminante et allai me planter devant la porte de Virginie. Je donnai un violent coup de pied dedans, sans savoir si j’espérais la casser ou simplement passer mes nerfs dessus. Je poussai un cri de douleur en me ...