Police polissonne (4)
Datte: 18/11/2018,
Catégories:
Divers,
Auteur: Pikatchu, Source: Xstory
... j’n’ai rien à me mettre !
— Tu trouveras de quoi t’habiller dans le dressing, tu n’as pas besoin de faire de chichis, il faut que tu sois propre et nature.
— Dis-moi, c’est toi qui as eu cette idée de me faire rentrer dans cette brigade ?
— En grande partie, oui, c’était le seul moyen que j’avais pour t’éviter la prison ; ton attitude avec le JAP m’a convaincu que tu as du cran et que tu n’as pas froid aux yeux non plus.
— Merci Marc !
— Écoute-moi bien ! Je n’ai jamais cru au deal de drogue et encore moins au meurtre ; j’ai vu en toi une gamine paumée qui était en train de se noyer et qui avait besoin qu’on lui lance une bouée. Mais comme elle ne voulait pas attraper cette putain de bouée, alors j’ai sauté à l’eau pour la lui passer de force autour du cou. Ça c’est la réalité … je me trompe ?
— Non, répond-elle simplement en se jetant, en pleurs dans les bras de l’inspecteur.
Il la serre tendrement dans ses bras et lui caresse la tête comme l’aurait fait sa mère.
— Allons calme-toi, les choses vont s’arranger, je suis certain que tu vas réaliser de belles choses dans cette brigade ; je le sens.
L’émotion est bien présente, les paroles de l’inspecteur viennent de la percuter de plein fouet. Pour la première fois de sa vie, elle s’aperçoit que quelqu’un peut porter un quelconque intérêt à sa petite personne ; autrement que pour profiter d’elle. Dans les bras de cet homme, elle s’apaise et l’écoute. L’avenir lui semble mois sombre, elle voit même ...
... une lueur d’espoir au loin ; comme le bout d’un tunnel mais il lui semble long. Elle se sent bien et en sécurité, alors, doucement elle se calme un peu et entre deux derniers sanglots. Elle lui répond :
— Marc, j’en ai marre de cette vie de merde ; j’n’en peux plus, tu comprends ça ? J’veux m’en sortir !
— Oui, je l’ai bien compris et c’est pour cela que je te dis que tu allais faire belles choses ; pour moi c’est une certitude. Je te fais confiance, alors ne me déçois pas. N’oublie pas ce que je t’ai dit : je serais toujours là pour te soutenir et aussi pour te botter les fesses s’il le faut.
— Tu crois que je vais y arriver ?
— Certain ! Allez, assez discuté ! Tu vas prendre un bon bain, ça va te faire du bien ; pendant ce temps, je vais nous chercher une bonne bouteille ; après manger nous allons passer à autres choses !
Il attrape deux paires de menottes et poursuit :
— Donne-moi tes poignets !
— Pourquoi ? Mais je n’vais pas me barrer ! Tu n’me fais pas confiance…
— Arrête ! Ce n’est pas en toi que je n’ai pas confiance, c’est dans les autres ! Un conseil, soit toujours sur tes gardes et ne fais jamais confiance à quelqu’un que tu ne connais pas. N’oublie pas que pour le moment tu es toujours considérée comme une délinquante condamnée à la prison.
— Pardon Marc, je suis conne ! répond-elle en tendant ses poignets.
L’inspecteur lui passe les bracelets et avec la seconde paire de menottes, il s’attache à la prisonnière. Ils sortent du bureau et ...