1. Police polissonne (4)


    Datte: 18/11/2018, Catégories: Divers, Auteur: Pikatchu, Source: Xstory

    ... penses que cela serait possible ?
    
    — Tu fais ce que tu veux avec ton corps, mais arrange-toi pour que cela reste discret pour éviter de te faire repérer trop facilement. Il faut que les parties visibles de ton corps restent nature.
    
    — En fait, j’aimerais un truc pour mes lèvres, et pour le tatouage je ne sais pas trop quoi choisir. Je voudrais un piercing là au nombril et aussi des bijoux dans mes tétons.
    
    — Mais attends, tu sais que les piercings au nombril peuvent être dangereux en cas de grossesse ?
    
    — Ah mais ça, je m’en fous, je ne veux pas de gosse.
    
    — Mais pourquoi ?
    
    — Je ne veux pas qu’ils soient malheureux, comme je l’ai été ; où je veux qu’il soit de toi !
    
    — Pas question ! Tu imagines, que je me fasse descendre et que je te laisse dans le chagrin avec en plus un môme ; pour moi c’est impensable. Qu’on devienne amis et qu’on baise ou qu’on fasse l’amour, je veux bien,
    
    — Eh bien tu as la réponse ! Il faudra me faire opérer pour que je devienne stérile, et rien ne me fera changer d’avis. Dis, pourquoi tu parles de baise et de faire l’amour c’est la même chose ; non ?
    
    — Pour moi c’est différent : baiser c’est ce qu’on a fait tout à l’heure, faire l’amour c’est ce que l’on va faire ce soir ; tu piges ?
    
    — Non, alors j’attends pour voir.
    
    L’inspecteur coupe court à la conversation et fait une pause silencieuse.
    
    Marc se connaît bien. En réalité il trouve Katia craquante avec sa bouille de vingt ans, il sait aussi que s’il continue cette ...
    ... conversation ; il finira par lui raconter sa vie, car il a lui aussi perdu ses parents. Eux n’ont pas eu de chance, ils sont morts lors de l’attaque d’une banque à Paris. Le Ministre de l’Intérieur de l’époque avait déploré la mort d’un couple de quinquagénaires laissant derrière eux un orphelin de treize ans. Il avait simplement signalé que ces pauvres gens se trouvaient au mauvais endroit et au mauvais moment. Marc avait assisté, impuissant à la scène. Tout d’abord, il avait vu le visage de l’homme avant qu’il mette sa cagoule et de pénétrer dans la banque. Malheureusement la police est arrivée pendant le casse et ils ont cueilli les malfrats à la sortie de la banque. Ceux-ci tirèrent dans tous les sens, ses parents furent mortellement touchés ; ils décédèrent durant leur transport à l’hôpital. Marc (ou plutôt Alain de son vrai prénom) fut recueilli par ces grands-parents maternels qui lui apportèrent amour et bien être. Marc décida alors de tout faire pour entrer dans la police, et se jura de retrouver l’homme qui avait tué ses parents. Avec le soutien de ses grands-parents, il fit beaucoup de sport et travailla d’arrache pied au collège puis au lycée. BAC en poche, il passa avec succès le concours d’entrée dans la police, suivit les cours avec l’objectif de devenir inspecteur et plus si possible. Affecté à la BAC, il retrouva l’assassin de ses parents lors d’un banal contrôle de police sur une affaire de voiture volée. Il reconnut l’homme grâce à la photo de son faux permis de ...
«1234...8»