Police polissonne (4)
Datte: 18/11/2018,
Catégories:
Divers,
Auteur: Pikatchu, Source: Xstory
... conduire dont la photo était identique au visage qu’il avait vu au moment du braquage. Au moment de descendre de voiture l’homme sortit une arme et tira, l’inspecteur riposta touchant le malfaiteur à l’épaule. Celui-ci, céda sous la pression de l’interrogatoire musclé de l’inspecteur, et finit par avouer être l’auteur des coups de feu qui tuèrent ses parents. Il prit perpette et finit, quelques années plus tard, par se pendre dans sa cellule. À l’issue de ces faits, son supérieur de l’époque (le commissaire Karl) qui venait de prendre la direction de la totalité de ce nouveau service spécial, lui proposa de prendre la direction de la brigade sous le pseudo de l’inspecteur Marc Morard.
Il reprend et change de conversation :
— OK ! …Bon … Ce soir tu vas t’envoyer en l’air ; c’est moi qui te le dis.
— J’espère bien !
— Au fait, je veux que tu me donnes le nom du mec, pour tenter de le localiser.
— Putain, t’as de la suite dans les idées, toi … !
— Normal, je suis flic !
— Bon OK ! Malheureusement je ne peux pas car je ne connais pas son nom, je sais juste qu’il se fait appeler :Le Boss.Et pour le localiser, ça va être compliqué car il change tout le temps de planque et de tronche. Par contre, je pourrais t’aider à faire des portraits-robots.
— Tu le connais si bien que ça, et tu vas t’en souvenir ?
— Ça oui, que j’le connais et lui aussi il me connaît sous toutes les coutures ; ce gros con m’a baisé comme un sauvage en me disant qu’il allait me ...
... foutre en morceaux tellement j’étais maigre. Alors, je n’avais qu’à bouffer et me foutre à poil quand Monsieur le décidait. Jusqu’au jour où…tu connais la suite…. Au fait, je ne t’ai pas dit un truc…
— Quoi ?
— Eh bien, si je ne suis pas très instruite, j’ai une excellente mémoire ; je peux par exemple te dire où, quand et pourquoi tu m’as arrêté depuis mes quatorze ans ; alors dessiner sa tronche, ça va être du gâteau.
— Ah, mais ça, c’est une excellente nouvelle ! Et tu ne pouvais pas le dire avant ? Espèce de cruche !
— Je l’ai dit, la trouille qu’il me butte ; bon et moi dans tout ça ?
— C’est vrai on s’égare, mais pour un bien. Alors pour ta maigreur, tu n’as pas de soucis à te faire, tu vas voir ; dans six mois tu seras méconnaissable.
— Si tu l’dis !
— Bon, pour en revenir à mes explications sur ton assassinat : officiellement tu vas t’évader d’ici. Une voiture banalisée de chez nous va te larguer sur les quais du port de commerce. Toi tu t’y promèneras et quand tu entendras une sirène de police, il faudra te préparer à tomber. Moi, je vais arriver à moto car je serai poursuivi par les flics (c’est pour qu’ils soient sur toi le plus vite possible). Arrivé à ta hauteur je te regarderai, je pilerai, je sortirai un flingue et te tirerai trois balles dans la poitrine.
— Rien que ça !
— Eh bien oui, il faut que ce soit réaliste. Tu seras habillée d’une robe très courte dans laquelle seront cousues des poches remplies de sang.
— C’est dégueu !
— ...