1. Bazouk


    Datte: 18/11/2018, Catégories: ffh, inconnu, grosseins, fsoumise, Oral pénétratio, Humour fantastiq, Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe

    ... femmes, tu te rappelles ? À la rigueur, même une, ce sera mieux que rien…
    
    Il refit une tentative, se concentrant et déclamant. Un nouvel éclair traversa la pièce, et je pus cette fois contempler effectivement deux belles jeunes femmes, mais de la taille de poupées Barbie, et qui se mirent soudain à courir en tous sens. Je regardai mon faux génie :
    
    — Okay, laisse tomber. On réessaiera demain… Fais-les disparaître.
    
    De nouveau, il claqua des doigts, désintégrant ses marionnettes de compétition. Puis il parut attendre que je lui demande quelque chose d’autre. Au bout d’un moment, je l’informai :
    
    — Euh, écoute, je vais aller me coucher, là, d’accord ? Alors, vis ta vie, fais ce que tu veux, rentre dans ta théière si ça te branche, et puis demain peut-être que j’aurai les idées un peu plus claires et qu’on pourra trouver quelque chose d’intéressant à te faire faire, d’accord ?
    
    Il m’écouta poliment, avec un sourire ravi, puis m’annonça :
    
    — Non, je vais rester près de toi.
    
    Il commençait à me gaver, le génie !
    
    — J’insiste, mais j’aime autant dormir tout seul, Bazouk.
    — Je veillerai sur ton repos, répondit-il solidement.
    
    Je soupirai et décidai finalement de l’ignorer. Il me suivit à chacun de mes pas, tentant même d’entrer dans les chiottes avec moi. Je l’engueulais de temps en temps, mais ça n’avait pas l’air de sérieusement l’affecter. Quand je lui expliquais que je faisais le vœu qu’il rentre dans sa théière ou qu’il me foute la paix ou ce genre de ...
    ... trucs, il me répliquait son fameux précepte de mon intérêt, du sien et de celui du reste du monde. Tout de même, après débat, je parvins à obtenir qu’il veille effectivement sur moi, mais depuis l’intérieur de l’armoire de ma chambre.
    
    Autant dire que je ne dormis pas franchement bien. Pour pas dire pas du tout. Je tournai et retournai dans mon lit en me demandant ce que j’allais foutre de ce Bazouk. Surtout si j’arrivais même pas à le faire rentrer dans sa théière. Je pensais à la façon dont il avait atterri dans mon jardin et je m’imaginais déjà louer un avion pour aller le balancer dans le jardin d’un autre pauvre malheureux.
    
    De temps en temps, il y avait un grand éclair blanc qui illuminait l’intérieur de mon armoire en faisant s’ouvrir une porte, et un peu de fumée qui en sortait. Parfois, ce phénomène était suivi d’un éclat de voix qui ressemblait à un juron.
    
    Quand enfin je fus parvenu à m’endormir, ce fut pour être réveillé moins d’une heure après par la voix satisfaite de Bazouk qui, tandis que j’ouvrais péniblement les yeux, m’expliquait victorieusement qu’il avait réussi. Et dans un simili spectacle de magie, il alluma la lumière, finissant de m’aveugler, puis ouvrit la porte de l’armoire pour en laisser sortir effectivement une splendide jeune femme.
    
    Après m’être sérieusement frotté les yeux, je lançai aux deux êtres qui me faisaient face une série de regards inquisiteurs. J’étais persuadé qu’il y avait encore un traquenard. Mais Bazouk, heureux, m’assura ...
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