1. Bazouk


    Datte: 18/11/2018, Catégories: ffh, inconnu, grosseins, fsoumise, Oral pénétratio, Humour fantastiq, Auteur: Gufti Shank, Source: Revebebe

    C’était un beau soir de la fin du printemps ; le ciel était clair, la lune presque pleine, la nuit chaude. Je faisais quelques pas dehors, dans le jardin, avant d’aller me coucher. Je contemplais les étoiles ; j’ai toujours adoré regarder la voûte céleste, la nuit. Ici, loin de la ville, aucune lumière parasite ne trouble la vue. Très loin, haut dans le ciel, passait un avion. J’observai un court instant sa petite lumière rouge clignotante, et cherchai à déceler le bourdonnement infiniment léger de ses moteurs.
    
    Mais un autre bruit attira soudain mon attention ; un bruit qui déchirait le calme lancinant de la campagne nocturne. Une sorte de sifflement, distant mais déjà strident, qui allait en s’accentuant dans les graves. Je réalisai au bout de quelques secondes que c’était le son d’un objet qui tombait, sans doute de très haut.
    
    Je guettai le ciel, tous mes sens en éveil, à la recherche de son origine. Et les yeux levés, j’aperçus soudain juste au-dessus de moi la masse sombre d’un petit objet qui me chutait droit dessus. Je m’écartai dans un réflexe, juste à temps pour éviter de me le prendre en pleine tête. Le « truc » tomba violemment sur le sol dans un bruit assourdi de métal cogné, et rebondit à quelques mètres. Un reflet doré parut s’en échapper tandis qu’il achevait sa course en roulant quelque peu sur le sol.
    
    J’attendis qu’il fût immobile pour m’en approcher. Le peu de lumière que procurait la lune me suffit à apercevoir une sorte de timbale en cuivre bordée ...
    ... d’une anse et d’un bec.
    
    — Une vieille théière ? J’ai failli me prendre une théière sur la gueule ???
    
    J’allai ramasser l’objet et le fis tourner entre mes mains sous les pâles rayons lunaires. Ce n’était pas franchement une théière, ni quoi que ce soit de connu. Et ce n’était pas du cuivre non plus ; c’était plus clair, mais aussi plus lourd.
    
    — De l’or ?
    
    Il était abîmé de partout, sans doute à cause du choc ; le métal était enfoncé en plusieurs endroits et l’anse toute déformée.
    
    Je regardai de nouveau en l’air, espérant peut-être trouver une explication à la présence de cet objet, mais au bout d’une trentaine de secondes, et avant de m’attraper un bon torticolis, je me résolus à admettre que ce truc était tombé d’un avion, ou même d’un satellite ou bien que mes voisins s’étaient encore engueulés et se balançaient de toutes leurs forces tous leurs bibelots à la con. Je rentrai finalement dans la maison avec ma théière, me disant que je pourrais peut-être la revendre.
    
    Dans le salon, je lui trouvai une place sur une petite étagère, entre deux autres breloques, puis me reculai un peu pour l’admirer sous la lumière plus franche. Le métal brillant, bien que tout défoncé, attirait l’œil. Mais en rentrant dans la maison, il s’était couvert d’une sorte de pellicule de buée qui le ternissait presque un peu. Je le repris pour l’en débarrasser en l’essuyant doucement.
    
    Et c’est alors qu’un nuage de fumée parut en sortir en tourbillonnant. Je le lâchai dans un réflexe, ...
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