1. La vie de Coline (4)


    Datte: 18/11/2018, Catégories: Hétéro Auteur: pulzer, Source: Xstory

    Un samedi soir, un peu avant la fin de l’année, Sylvie, une collègue et amie, a organisé un réveillon anticipé parce que le 31 décembre, parce que elle, quelques autres collègues présents ce soir-là et moi travaillerons pour la Saint Sylvestre.
    
    Parmi les invités, il y a Marc, le frère de Sylvie. Je le connais déjà, il est motard dans la police et fait parfois des escortes de SAMU. Après ces escortes, lui et ses collègues passent toujours dans le service pour nous saluer, quand nous ne sommes pas débordés.
    
    J’arrive en avance pour aider aux préparatifs, Sylvie et Marc sont dans l’entrée, visiblement, il ne m’a précédé que de quelques instants. Marian, le mari de Sylvie arrive du salon pour nous saluer et y retourne pour préparer la pièce.
    
    — Salut Coline, dit Sylvie en fermant la porte derrière moi. Je te présente mon frère Marc, il est policier.
    
    Elle ne sait pas que je le connais, elle ne travaille pas aux urgences.
    
    Se tournant vers son frère, elle ajoute :
    
    — Marc, je te présente Coline, ma copine de formation.
    
    — Oui, je connais la rouquine des urgences qui tient en respect les loubards de la cité, répond-il à sa soeur en me souriant.
    
    Les deux me font la bise et nous allons préparer la soirée en continuant la discussion :
    
    — C’est quoi cette histoire de tenir en respect des loubards, Coline, me demande Sylvie ?
    
    — Oh rien, lui réponds-je, c’était il y a quelques semaines, trois jeunes de la cité qui venaient pour un d’entre eux qui avait la cheville ...
    ... foulée. J’étais à l’accueil, un d’entre eux, furieux qu’on laisse passer les pompiers et le SAMU avant eux a sorti un couteau et a voulu me planter avec, et son copain derrière qui gueulait qu’il allait tout casser. Le premier n’a pas compris quand il s’est retrouvé les quatre fers en l’air, son couteau balancé au loin et son copain qui gueulait avait le nez au sol et moi qui lui tenait le bras dans le dos en lui demandant de faire moins de bruit.
    
    Tu sais que je fais des arts martiaux depuis des années, eux ne se sont pas méfiés de la mignonne rouquine. Les deux ont menacé de porter plainte, j’ai éclaté de rire. En leur montrant la caméra, je leur ai dit qu’ils pouvaient, mais je n’étais pas certaine qu’ils ne seraient pas la risée de leurs copains s’ils voyaient les images aux infos : deux gars qui faisaient une tête de plus que moi, maîtrisés sans avoir pu réagir, par une nana. Ils se sont tenus à carreau après ça. Surtout quand Marc et son collègue sont arrivés avec un autre SAMU. Les vigiles leur ont montré la vidéo et ont déposé une main courante.
    
    Marc ajoute en riant :
    
    — Ouais, ça a fait rire tout le monde de les voir se faire mater par une fille beaucoup plus petite qu’eux… Comme quoi, il vaut mieux se méfier des jolies boulottes.
    
    Disant cela, il s’écarte pour éviter ma main qui manque son épaule de peu.
    
    — J’t’en donnerai de la boulotte, tu vas voir toi, lui lancé-je en le foudroyant de mes yeux verts et en m’approchant de lui d’un pas félin.
    
    Sylvie, ...
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