1. Appât pas à pas


    Datte: 16/11/2018, Catégories: fhhh, inconnu, telnet, fsoumise, humilié(e), noculotte, vidéox, pénétratio, yeuxbandés, policier, tarifé, fsoumisah, Auteur: Resonance, Source: Revebebe

    ... timidité.
    
    Mathilde se tut, se mordant la lèvre. Même si Marc avait compris depuis bien longtemps qu’une bonne part de l’agressivité latente de Mathilde était due à ses difficultés à communiquer, l’aveu était de taille, car il ne l’avait jamais vue admettre une faiblesse.
    
    — Vous aviez dix-huit ou dix-neuf ans à l’époque, dit-il, prudemment, comme pour dire que ce problème était loin dans le passé, même s’il n’en pensait pas un mot.
    
    À ce moment l’icône se mit à clignoter. Ils venaient de recevoir un message de Klein.
    
    — Parfait, dit Marc. Il est en train de baver d’excitation devant l’opportunité. Sa dernière phrase indique aussi qu’il est bien ferré, il vous prévient de son absence parce qu’il ne veut pas que vous perdiez l’intérêt pour cet échange s’il ne répond pas tout de suite.
    
    Il commença à préparer la réponse.
    
    Il s’interrompit.
    
    — Il faut répondre à sa question sur les craintes, c’est important. Vous allez m’aider. Dites-moi, vous, ce qui vous fait peur, ce qui vous empêche de sauter le pas.
    — Que voulez-vous dire ?
    — Eh bien, ce qui vous empêche de réaliser les fantasmes sexuels que vous aimeriez vivre.
    
    Mathilde semblait en pleine confusion.
    
    — Vous parlez de ceux de MLF, où des miens ?
    — Vous êtes MLF, répondez !
    
    Mathilde sembla faire un gros effort, se concentrant.
    
    — De ce que j’ai compris du personnage, c’est la peur de l’inconnu, la timidité. Par exemple, elle serait terrifiée de parler à un « client », d’avouer explicitement de ...
    ... qu’elle recherche. Elle tourne autour du pot, espère que l’un d’eux va la deviner et prendre les choses en main.
    
    Mathilde s’interrompit, parut faire un effort sur elle-même, ses joues se mirent à rougir, puis elle reprit :
    
    — Mais il ne me faudrait pas grand-chose ; si j’avais une opportunité, je me lancerais et ne reviendrais pas en arrière.
    
    Marc la regarda, admiratif.
    
    — Pas mal du tout. Supposez que vous soyez lancée, comme vous dites, à la station, ou plutôt dans un endroit où il y a vraiment des clients, un soir au Bois-Savot par exemple. Imaginez-le. Vous êtes seule, habillée d’une façon qui vous expose, vous marchez d’une façon qui révèle ce que vous faites là. Pas armée, bien sûr… De quoi avez-vous peur ?
    — Pas vraiment de ma sécurité, du moins par rapport à une agression éventuelle. Par contre, j’aurais peur d’être interpellée par des filles, des professionnelles… pas peur au sens physique, mais peur de la honte… Je n’aurais plus qu’à fuir.
    
    Marc approuva :
    
    — Au Bois-Savot ce serait une peur très justifiée, ce n’est sans doute pas le meilleur endroit pour un début. Mais supposons qu’il n’y ait pas d’autre fille. Des gens passent… des clients potentiels, peut-être… mais vous n’en savez rien.
    — J’ai peur de ce que ces gens pensent de moi. J’ai peur d’être reconnue. Après tout j’ai souvent été à cet endroit le week-end, en famille, j’y rencontre des gens que je connais.
    — Un homme s’approche et ressemble fort à un futur client, il a l’air très intéressé. ...
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