1. Appât pas à pas


    Datte: 16/11/2018, Catégories: fhhh, inconnu, telnet, fsoumise, humilié(e), noculotte, vidéox, pénétratio, yeuxbandés, policier, tarifé, fsoumisah, Auteur: Resonance, Source: Revebebe

    ... rien, car quelle que soit ma façon de m’habiller, dessus et dessous, je me tenais pour l’essentiel au rôle de la cliente que j’avais toujours été, juste un peu moins pressée et, en apparence, un peu moins craintive. Pour aller plus loin, il faudrait faire ce que mon double avait fait, me garer à côté de la station, et attendre. Mais cela, je ne pouvais me décider à le faire. Cette incapacité, essentiellement due à ma timidité et à ma peur – le dernier muret de sable, plus solide que les autres – me rassurait par moments, mais me frustrait de plus en plus. Pourquoi seul mon double connaîtrait-elle ce dont je rêvais ?Je n’arrivais cependant pas non plus à renoncer à ce jeu, bien que l’effet commence à s’en émousser. De jour en jour, de nuit en nuit surtout, j’explorais dans ma tête, position après position, déviance après déviance, toutes les possibilités offertes par la cabine d’un semi-remorque, et mon corps abandonné, livré à un camionneur viril et exigeant. Mais lors de mes arrêts à la station, je ne ressentais plus la même émotion : à la mesure de mon manque de courage, l’endroit s’était à nouveau banalisé.Sans un événement, sans une aide extérieure, je savais que je n’arriverais pas à vivre mes désirs les plus profonds.
    
    Mathilde releva le nez.
    
    — Dites, vous ne pensez pas que c’est beaucoup trop littéraire ? Comment disait Klein, déjà ? Pas assez concis, précis, cru ?
    — Ne vous inquiétez pas, je vais tailler dans le vif, et sans passé simple…
    
    Marc commença à ...
    ... composer la réponse, reprenant les deux parties de son récit, le simplifiant, remettant la chronologie dans l’ordre, afin de suivre à la lettre la requête de Klein. Logiquement, l’épisode de MLF serveuse était décrit en premier, celui de la station venait ensuite.
    
    Puis il relut le tout, reformulant, appliquant quelques suggestions de Mathilde, généralement dans le sens d’une plus grande concision. Il appréciait son implication, et si modifier quelques formules pouvait faciliter son appropriation du personnage, c’était une bonne chose.
    
    À onze heures, le message était presque prêt. Il eut alors un doute. Pour une femme occupée par son travail, écrire une telle histoire en un peu plus d’une heure et demie n’était pas crédible. Autant se rapprocher de la vérité. Il ajouta la phrase en tête du message.
    
    J’avais déjà commencé à écrire mon histoire, comme une confession. Cela m’a permis de mettre mes idées en ordre, et m’a amenée à répondre à votre annonce. J’apprécie de pouvoir vous la faire lire, même si cela me trouble de tant révéler de mes pulsions.
    
    Mathilde relut une dernière fois, puis, elle-même, envoya le message.
    
    À nouveau, ils devaient attendre. Mathilde avait maintenant le temps de faire quelques commentaires de fond.
    
    — Il y a des détails crédibles, comme la gestion de l’emploi du temps avec les contraintes. C’est ma vie de tous les jours. Je remarque aussi que vous lui avez fait raccourcir ses cheveux.
    — Oui, comme les vôtres. À tort ou à raison, les ...
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