1. Appât pas à pas


    Datte: 16/11/2018, Catégories: fhhh, inconnu, telnet, fsoumise, humilié(e), noculotte, vidéox, pénétratio, yeuxbandés, policier, tarifé, fsoumisah, Auteur: Resonance, Source: Revebebe

    ... siens – et j’avais aussi opté pour des jupes un peu plus courtes, malgré l’hiver.Je regardais maintenant les autres clients, les routiers surtout, plus que les buissons environnant la station. Plus d’une fois, un homme croisa mon regard, le soutint ; c’est moi qui alors détournait la tête, soudain gênée, consciente de mes limites. Jouer avec une fantaisie ne veut pas dire être prête à la vivre, et j’étais encore loin d’être l’égale de mon double.Un peu plus tard, je mis sous ces vêtements les dessous – ou plutôt pour l’essentiel l’absence de dessous – que j’avais imaginés.Cette nouvelle règle se révéla plus corsée que je ne l’avais pensé. Les bas autofixants étaient pour moi une nouveauté qui ne me posa pas trop de problèmes, mais plus haut le contact du tissu de la jupe sur ma peau nue me rappela mon indécence toute la journée. Le soir, en m’arrêtant à la station, j’avais les mains qui se crispaient sur le volant. Mais si j’eus un moment l’impression qu’un conducteur faisant le plein, puis le caissier me regardaient bizarrement, l’explication en était sans doute ma gêne visible et mon visage en feu, à l’image de mon corps entier. Personne ne m’aborda, ce qui me laissa un trouble sentiment de soulagement et de manque.Puis je modifiai mon emploi du temps hebdomadaire. Je prétextais une contrainte pour déplacer une séance de gymnastique du mardi au jeudi, provoquant d’autres déplacements dans le précis jeu de domino chinois des activités du calendrier familial. L’heure et demie ...
    ... de la séance constituait maintenant un espace de temps tampon, suffisant en cas de retard. Ce retard était certes non planifié, mais sa durée limite était déjà calculée. Si j’en avais besoin, la gymnastique ne me manquerait pas, celle-ci étant perturbée par mes pensées impudiques, nourries par l’exhibitionnisme relatif de ma tenue. J’en ressortais plus tendue qu’en y arrivant.Puis je glissai deux articles provenant du rayon parapharmacie d’une grande surface dans le chariot des courses hebdomadaires, consciente que la fantaisie prenait un tour trop précis. Il suffisait de pas grand-chose, une décision à prendre. Par moments, je jouais à croire que ce serait très simple, cela ferait une parenthèse qui s’ouvrirait et se refermerait, qui ne bouleverserait pas mon autre vie, il y aurait une fracture, un espace de temps disparu, un jeudi soir je manquerais ma séance de gymnastique, ce serait tout… ce qui se serait passé dans ce moment volé serait si différent, si étranger, si décalé que cela n’existerait plus, sitôt fini. Le souvenir rejoindrait tout ce que j’avais enfoui au fond de mon imagination durant toutes ces années. Mais bien sûr, je savais que ce ne serait pas si facile, pas si anodin, et que cette décision me marquerait de façon irréversible, alors que je n’étais pas encore prête au sacrifice.Mais ce n’était qu’un jeu, que je pouvais arrêter à tout moment, je n’avais rien décidé.Je commençais à comprendre que mes maraudes dans la station ne déboucheraient sans doute sur ...
«12...121314...34»