1. Vices et délices


    Datte: 15/11/2018, Catégories: ff, amour, fdomine, Auteur: Nicogarner, Source: Revebebe

    ... toujours eu une bonne influence sur sa belle-sœur, la voix de la sagesse, aussi espère-t-elle la remettre sur le droit chemin.
    
    Elle essaie de s’en convaincre en l’observant avec inquiétude. Enfin, Maud en a fini, et Cassandra fait aussitôt semblant de regarder tous les livres qui s’étalent sur une large bibliothèque.
    
    — Tu aimes la lecture ?
    
    Cassandra sursaute. Elle ne l’a pas entendue approcher, sa tête est presque posée sur son épaule, et la sentir si proche la rend nerveuse. Elle recule d’un pas sur le côté, se retournant pour lui faire face. Elle s’efforce d’ignorer tout ce que dévoilent ses dessous sexy, les longues jambes nerveuses, la gorge nue et la naissance des seins délicats qui pointent agressivement sous le satin.
    
    — Oui, assez… Dis-moi, je m’en veux vraiment d’avoir contrarié tes plans ; tu es sûre qu’il ne vaut mieux pas que je m’en aille ?
    
    Maud la toise avec curiosité, l’air amusé.
    
    — Non, c’est toi que je veux… Enfin, que je veux voir… se rattrape-t-elle hâtivement.
    
    Cassandra se demande si elle ne l’a pas fait exprès. Maud l’observe avec un intérêt accru, les yeux brillants, comme guettant sa réaction. Cassandra se trouve gauche, plantée stupidement comme un piquet en plein milieu du salon.
    
    — Cassandra, mets-toi à l’aise, lui dit Maud en lui désignant un fauteuil.
    
    Confuse, elle s’assoit. Elle se sent ridicule d’être aussi gênée devant Maud, perdant tous ses moyens. Elle essaie de se détendre, lance une banalité :
    
    — Je suis ...
    ... contente de voir que tu te portes à merveille.
    
    Le regard de Maud est direct, tout comme ses paroles :
    
    — Dis, Cassandra, je suis certaine que c’est Olivier qui t’envoie, mais cela je m’en fous et m’en contrefous littéralement. Chut, ne dis rien, je ne veux pas connaître la vérité, cela n’a aucune importance ! L’important, c’est que grâce à lui tu es venue jusqu’ici ; pour ça, je l’en remercie : tu es là, avec moi, et rien ne peut me rendre plus heureuse.
    
    Cassandra est estomaquée par cette soudaine franchise qui ressemble à une déclaration. Avec un sourire espiègle, Maud s’assoit en tailleur sur le fauteuil juste en face. Alors qu’elle croise les jambes, Cassandra entrevoit une courte seconde la vision troublante d’une toison pubienne sombre avant que les cuisses se referment. Le sang lui monte au visage ; elle est comme fascinée par le galbe fin et racé des jambes nues que Maud a longues et fuselées. Le satin met magnifiquement en valeur le corps splendidement proportionné.
    
    Vite, elle se concentre sur la discussion à venir.
    
    — Tu as raison, c’est mon frère qui m’envoie. Il est au courant.
    — Au courant ?
    — De ton passé. Ta participation à des films… des films érotiques.
    
    Le visage de Maud n’exprime aucune surprise ou sentiment de culpabilité.
    
    — Dis plutôt des films pornographiques, c’est plus proche de la réalité. Et cela te choque, je présume ?
    — Non. Je ne suis pas là pour te juger. Mais pour te comprendre. Si tu aimes les hommes et les… les femmes, pourquoi ...
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