Debriefing et rebondissement sensuel... - Histoires de Sexe

Debriefing et rebondissement sensuel...

... pénissienne.

— Eh bien je vais te répondre… « Oui et non ! »

Oui, parce que je me suis rendu compte, en voyant le plaisir que prenait Olga, que le moment était sans doute venu de me décider et non, parce que, mis à part ta queue d’âne, je ne te trouve pas assez sensuel et surtout bien trop timoré.

Il me regarde avec des yeux ronds, profondément vexé de cet aveu qui heurte sa virilité, dévalorise la qualité de son érection, la met plus bas que terre.

Mais je continue…

— Tout te choquait hier soir dans mon attitude. Cette situation que j’avais arrangée, mes mots crus, mes gestes sur vous deux, mon voyeurisme… Tu as passé la soirée à me regarder comme si j’étais une grosse salope nymphomane ou pire, une extra-terrestre.

Il l’admet en grommelant aussi quelques dénégations…

— Cela ne t’aurait dérangé en rien de partouzer Olga avec un de tes potes si l’occasion s’était présentée ! Vous auriez bien rigolé, fait des blagues salaces en la sautant, et en vous la refilant l’un à l’autre. Un vrai concours de queues… Une mini-tournante qui se termine en sandwich,avec Olga dans le rôle de la tranche de pâté… Ce n’est pas vrai ?
— Ça aurait pu effectivement arriver, dit-il en éludant le reste, mais là…
— Mais là…, le coupé-je, comme c’était moi qui tirait les ficelles et parce que je suis une femme et que tu avais envie de coucher avec moi, cela t’a dérangé dans tes convictions. J’ai bafoué tous tes repères masculins. Ta misogynie instinctive.
— C’est vrai, ...

... admet-il un peu absent. J’étais choqué quelque part… Les choses ne se déroulaient pas de la façon habituelle, mais j’ai aussi beaucoup apprécié tes caresses.
— Non ! Ce n’est pas vrai ! C’est ta bite qui appréciait mes caresses, pas toi!

Celui qui deviendra mon premier amant devra accepter beaucoup plus de moi qu’un simple coup de langue, ou un réceptacle pour fourrer son engin. Je veux un homme qui comprenne que les pulsions de ma sexualité peuvent être aussi étranges et complexes que les siennes…

Ce n’est pas un simple amant que je recherche, mais un complice qui m’aidera à assouvir mes fantasmes les plus fous en assouvissant aussi les siens. Pas quelqu’un qui me juge parce que je ne me suis pas allongée simplement en ouvrant les cuisses pour recevoir son truc comme Olga.

Je l’ai planté sur cette tirade pour aller prendre une douche et j’ai eu le temps de noter en passant qu’il réfléchissait sérieusement à ce que je venais de lui confier.

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Julia s’est tordu la cheville cet après-midi sur les pistes. Elle a quand même pu rentrer sur un ski, nous arrivons au chalet alors que le docteur s’en va.

— Une petite entorse, a-t-il dit.

Un ou deux jours de repos, la cheville bien strappée, suffiront à la remettre d’aplomb.

Elle est allongée sur un canapé du salon avec un coussin sous sa cheville bandée et nous l’entourons tous de notre sollicitude.

— Allons, dit-elle en riant, au bout d’un moment. Je n’ai rien de cassé et avec ce que ...