1. Nouveau jeu... troublant !


    Datte: 11/11/2018, Catégories: fh, couple, copains, amour, cérébral, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme confession, nostalgie, Auteur: Kristal, Source: Revebebe

    ... une chape de plomb au-dessus de nos têtes.
    
    — Alors Pierre, comme ça, tu profites de l’absence d’Alain pour m’inviter au restaurant ? C’est gentil, je me sentirai moins seule…
    — Moi aussi, cela me fait très plaisir, passer quelques heures avec toi… J’en rêve depuis si longtemps ! Et puis, vis-à-vis de ton mari, un petit restaurant reste une chose bien innocente, hélas !
    — Pourquoi hélas ?
    — Tu sais bien que, depuis que nous nous connaissons, j’aimerais être plus qu’un simple ami… Notre égarement dans ton jacuzzi m’a comblé, mais pas apaisé, bien au contraire ! N’as-tu pas encore compris quels sont mes sentiments vis-à-vis de toi ? Je n’ai jamais osé te le dire, mais dès le premier jour, tu m’as troublé, envoûté et je pense trop souvent à toi.
    — Pierre…
    
    J’aurais tant voulu avouer également mon trouble, mes sentiments, mais les mots ne parvenaient plus à sortir de ma gorge nouée ! Nos regards plongèrent l’un dans l’autre. Pierre se leva, les yeux toujours dans les miens, il se pencha lentement vers moi et, sans que je n’y oppose la moindre résistance, ses lèvres se posèrent sur les miennes ! Ce fut un baiser brûlant, nos lèvres, nos langues s’unirent de longues secondes ! Je frémis de tout mon corps, mon cœur battait la chamade ! J’eus une pensée furtive pour mon amour… Il avait raison ! Ce n’était pas un sexe que mon corps, mon esprit réclamaient maintenant, mais… Pierre ! Lui et pas un autre ! Même si mon corps, ma peau désiraient des caresses, ma tête, mon cœur ...
    ... lui donnaient l’exclusivité ! C’était vraiment la première fois depuis que je connaissais Alain, mon tendre mari, depuis que nous libertinions ensemble que je ressentais un tel trouble.
    
    Mais Pierre se redressa pour se rasseoir face à moi.
    
    — Excuse-moi, je n’aurais pas dû ! Mais j’en avais trop envie !
    — Pierre… Moi aussi ! Alors tu es pardonné !
    
    Sagement assis face à face, nous avons bu le café en parlant de choses et d’autres. Nos regards se croisaient régulièrement, pleins de tendresse, d’envie, mais ni Pierre ni moi n’osions esquisser le geste qui nous jetterait enfin dans les bras l’un de l’autre. Nous nous sommes séparés avec juste un baiser du bout des lèvres ! Après son départ, j’ai ressenti une sorte de tristesse, un manque de sa présence… Le dîner du soir fut un immense moment de bonheur. Le sentir près de moi pendant ces quelques heures me combla. Pourtant, sortant du restaurant, nous ne fîmes pas non plus le geste qui aurait pu nous rapprocher et nous amener à partager nos sentiments, nos envies les plus tendres, les plus folles !
    
    C’est presque en pleurant, le cœur serré que je me suis couchée, seule au fond de notre grand lit. J’ai saisi mon portable pour dire bonsoir à mon amour et lui annoncer que nous étions restés sages, Pierre et moi, n’osant ni l’un ni l’autre prendre d’initiative.
    
    — Ce n’est rien, mon cœur ! Cela va s’arranger, même si j’ai l’impression, maintenant, que tu es triste… C’est un sentiment que tu ne connaissais pas lors de nos ...
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