Nouvelle vie - Histoires de Sexe

Nouvelle vie

... dire que je finirais bien par un fruit…

Pas dupe pour deux sous, surtout avec la lubricité qui imprègne ses émotions, elle lui tend ingénument la perche :

— Eh bien vas-y, qu’attends-tu ?
— En fait, j’aimerais les parfumer un peu… À ton essence…

Pour toute réponse, avec un petit sourire moqueur, elle écarte largement ses cuisses, lui ouvrant un profond fourreau dégoulinant de son « essence » la plus intime. Sur ses conseils, il y glisse d’abord deux ovoïdes rappelant de petites mangues dont la peau serait comestible, puis deux espèces de grosses cerises très fermes. Braise, toujours innocente, demande alors :

— Et maintenant ? Si tu veux les imprégner, il faut attendre un peu… alors ?
— Je ne sais pas, moi… Ta chatte est bien remplie, mais ton petit derrière se sent peut-être un peu délaissé ?
— Allez, arrête de tourner autour du pot, je sens parfaitement que tu meurs d’envie de m’enculer, et tu es bien placé pour savoir comme on aime ça, tous les deux, hein ?

Pour toute réponse, il lui replie les jambes aux épaules et, tout en l’embrassant, après avoir appliqué un peu de chantilly sur son œillet, il y glisse un doigt, et commence à jouer avec les fruits à travers la mince membrane qui l’en sépare. Lorsque deux autres doigts – et un peu plus de crème – ont rejoint le premier, il change enfin d’outil. Commence alors, les yeux dans les yeux, esprits fusionnés, une lente et ...

... puissante chevauchée, tous deux assaillis par les secousses à la fois données et reçues, répercutées par les fermes chairs végétales qui massent sans discrimination organes mâle et femelle…

Leur orgasme dure longtemps, Ardent inondant après sa « longue » abstinence les entrailles de sa compagne, qui de son côté arrose généreusement ses « invités ». Enfin, il se retire et vient lécher l’enivrant cocktail qui s’est formé entre ses fesses.

— Hmmm ! Deux parts de sperme, une part de cyprine, une part de chantilly, un doigt de sueur, beaucoup de plaisir, une lichette de perversité… Divin ! Tu veux goûter ?
— Bien sûr !

Après ce baiser amélioré, il revient à son entrejambe, d’où il extrait délicatement les quatre fruits, remarquant :

— Heureusement qu’ils sont solides, sinon, vu comme on les a pétris avec amour, on aurait récupéré de la compote !
— Donne-moi ma part, au lieu de dire des bêtises… Ah, ’y a pas à dire, ça les magnifie.
— Je doute que notre avis soit d’une objectivité sans faille, mais je suis d’accord !

Un peu plus tard, alors qu’ils s’endorment, enlacés, il lui murmure tendrement :

— Je crois que c’était le plus long repas de ma vie – mais je n’ai jamais fait aussi bonne « chair ». Merci, petite flamme, c’était vraiment une idée géniale !
— Moi aussi j’ai adoré, petit fantôme… On recommence quand tu veux… mais en inversant les rôles, hein ?
— Cela va sans dire !