Dentelles et Troubadours
Datte: 09/11/2018,
Catégories:
fh,
Collègues / Travail
amour,
BDSM / Fétichisme
entreseins,
Oral
pénétratio,
Humour
policier,
Auteur: Radagast, Source: Revebebe
... malheureusement pas beaucoup de temps à vous consacrer.
La jeune femme qui venait de les faire entrer dans son bureau dépassait en beauté tout ce que Valentin pouvait imaginer. Belle et fragile à la fois, telle une gazelle face à une troupe de hyènes.
Le défaut, je viens de trouver LE défaut se disait-il.Il faut que ce soit le défaut.
Nul besoin d’être flic pour se rendre compte que cette femme était désespérée et au bout du rouleau. Même si elle venait de se refaire un ersatz de maquillage, des traces noires de mascara restaient sur ses pommettes, du rouge semblait avoir été déposé à la va-vite sur ses lèvres pulpeuses. Ses cheveux châtains à la coupe au carré, coiffés avec une cartouche de dynamite, des mèches partaient dans tous les sens comme si elle venait de se les arracher. Et enfin ses yeux noisette, pailletés d’émeraude, rougis, gonflés et brillants de larmes.
Dans cet état, elle ne pouvait participer à la dernière campagne de pub de l’Oréal-parce-que-je-le-vaux-bien.
Et pourtant elle est sublime, se disait le policier,si belle et si fragile.
— Que puis-je pour vous, messieurs ? demanda-t-elle avec un pauvre sourire.
Elle essayait de garder la voix ferme et de sauver les apparences. Valentin attendit quelques instants avant de répondre. Son adjoint lui jeta un coup d’œil inquisiteur et songea :Il va encore me faire une crise de panique !
— Je pense que c’est à nous de vous poser cette question, articula correctement V. D. V.
La jeune femme ...
... ouvrit la bouche plusieurs fois tel un poisson hors de l’eau et fondit en larmes.
— Mmbllp mannkin Telletbadours pffuit fffoutue àpu sniff… furent les seules paroles qu’ils saisirent.
Les deux flics se tournèrent vers la secrétaire blonde restée aux côtés de sa patronne, quémandant une traduction.
— Mademoiselle dit qu’elle et sa boîte sont foutues. Je crains qu’elle n’ait raison. L’agence de mannequins avec qui nous travaillons vient de résilier son contrat.
Il faut que j’y arrive, je peux le faire, se répétait V-d-V. Un peu empoté, Valentin prit son courage à deux mains, contourna le bureau et vint poser sa main sur l’épaule d’Héloïse Delatour qui se jeta en pleurant sur le torse du policier.
Il lui tapota le dos d’un geste maladroit, mais protecteur, le tout sous l’œil ahuri de son subordonné.
— Waf, dit un chien sorti de dessous le bureau de la jeune femme. Le berger allemand renifla les valseuses du policier.
— Waf, redit le chien en poussant du museau les fesses de Valentin.
— Ben merde alors ! se lâcha Ludovic.
— Je suis désolée de m’être ainsi donnée en spectacle, je ne sais pas ce qui m’a prise.
À regret, Van-De-Vlonck lâcha la jeune femme et rejoignit son siège suivi du chien qui lui posa une patte sur la cuisse. Sa psy lui aurait dit : vous êtes sur la voie de la guérison.
— C’est la première fois que je la vois faire ça à un visiteur. Ma chienne vous a adopté. Lola, laisse le capitaine tranquille.
Pas très rassuré, Valentin caressait ...