1. Dentelles et Troubadours


    Datte: 09/11/2018, Catégories: fh, Collègues / Travail amour, BDSM / Fétichisme entreseins, Oral pénétratio, Humour policier, Auteur: Radagast, Source: Revebebe

    ... la tête du molosse, il aurait bien aimé se faire adopter par sa maîtresse, cela faisait bien longtemps qu’il n’avait approché, encore moins touché une femme sans perdre ses moyens.
    
    Il repensa aux seins pressés sur sa poitrine. Sous un chemisier bien sage, Héloïse Delatour cachait un véritable trésor. Il ne savait quelle taille ils pouvaient faire, mais ils semblaient assez conséquents, fermes et moelleux. Sans parler des hanches rondes et de son parfum délicat. Valentin se sentit sortir d’un long sommeil.
    
    — Je dois présenter ma nouvelle collection dans dix jours et les ennuis me tombent dessus par grappes.
    — Par ennuis, vous entendez les agressions de mesdemoiselles Eckmüll et Lester ?
    — Comment…
    — Nous enquêtons sur ces tentatives de meurtre, toutes deux nous ont amenés à votre entreprise.
    
    Héloïse se moucha bruyamment.
    
    — Il y en a une autre, Amélie Van Basten vient de se faire renverser par une voiture. Elle a les jambes et une épaule fracturées ainsi qu’un traumatisme crânien.
    
    Ludovic montra une photo du mannequin dans son magazine qui ne le quittait plus.
    
    Après un grand soupir, Héloïse continua.
    
    — Je dois présenter ma nouvelle collection. Toutes mes mannequins viennent de se débiner, terrorisées. Je les comprends. Nous avions un contrat avec une petite agence de modèles encore peu connue, pour raisons d’économie, notre maison est encore fragile. Même les autres agences, plus célèbres, refusent de travailler pour moi. Pour couronner le tout, ce ...
    ... matin j’ai reçu cette lettre. J’en avais reçu d’autres ces derniers temps, je les ai détruites, elles étaient cependant moins menaçantes.
    
    Elle leur tendit une lettre chiffonnée.
    
    — Si je ne présente pas ma nouvelle collection, mon entreprise est foutue, finie. Je n’existe plus. Vous n’imaginez pas, cet établissement fut fondé par mon arrière-grand-mère, à la fin du XIXe siècle. Je ne survivrais pas à sa disparition.
    
    Les deux policiers examinèrent la lettre.
    
    — Impossible de trouver quelque chose là-dessus, ça a été tripoté par la moitié de la boîte.
    — En tout cas, le type qui a écrit ça semble bien atteint.
    — Ma sœur m’a dit la même chose et m’a prêté sa chienne.
    
    Ils regardèrent la jeune femme qui se tordait les mains et se frottait les yeux sans aucun souci de son maquillage. Elle faisait des va-et-vient entre son bureau et la porte, incapable de rester en place.
    
    — Nous avons une autre mauvaise nouvelle. Cet individu vous en veut. Même si votre boîte plonge, il essaiera d’avoir votre peau.
    — Que vais-je devenir, que vais-je devenir, psalmodiait-elle en pleurant.
    — Il faut vous battre. Vos employées ne peuvent pas défiler ?
    — Je ne peux pas leur demander ça.
    — Vous, vous pourriez faire mannequin et présenter votre collection. Vous avez les… vous avez toutes les qualités requises.
    
    Il disait cela en dessinant avec les mains les formes voluptueuses de la jeune femme.
    
    — Vous êtes gentil, capitaine, mais seule, je ne peux pas, répondit-elle en s’épongeant ...
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