1. PROFANATION...


    Datte: 09/11/2018, Catégories: Dans la zone rouge, Auteur: Alainylon, Source: Hds

    ... terre dans l’autre. J’étais persuadé que c’était une salope aux désirs cachés. Toujours impeccablement permanentée, le visage poudré et les lèvres rouges. Elle paradait souvent dans le quartier. Minaudant au moindre regard. Comme si son simple passage provoquait chez ceux qui la regarder de furieuses érections.
    
    Il n’avait pourtant rien de bien provoquant dans son altitude. Mais je la sentais ouverte. En quête d‘une aventure. Mais surtout prête à tout pour l‘assouvir.
    
    Elle était de taille moyenne, bien en chair avec des formes rebondies. Elle avait posé les deux charges à terre et me fixait comme un chien son maître adoré. Mon regard glissa jusqu’à ses pieds. Elle portait des chaussures à lanière de cuir. Qui laissait libre ses petons gainés de nylon fumé. Dont les petits orteils aux ongles laqués de rouges. Il m’en fallut pas moins pour faire grimper ma libido en flèche. À provoquer chez moi comme une illumination. Faisant naître en moi un agréable projet, que je m’empressais de faire part à mes potes.
    
    - Tu as raison Alain, après tout. Ce serait génial. Mais tu es sûr que nous n’allons pas au devant d’ennui ?
    
    - Faite moi confiance, je vous jure que c’est une putain de jouisseuse. Qui veut vider ses couilles me suive.
    
    Avec les deux compères derrière mes basques, je m’avançais jusqu’à aborder Marie-France, qui prenait le chemin de son hall, chargée comme une bourrique.
    
    - Bonjour madame ! Fis-je en l’abordant. Vous permettez qu’avec mes camarades en vous aide ...
    ... ?
    
    - Ce serait avec plaisir.
    
    Je lui pris le panier des mains, alors que Manu s’occupait du sac à patate. Je la laissais me précéder dans les escaliers, pour me donner le loisir d’admirer ses jambes, ses fesses rondes moulées dans l’imperméable qu’elle portait. Je sentais monter en moi cette chaleur que je connaissais si bien dans ces instants là.
    
    Fou que j’étais. Envie que j’avais. Je ne sais pas à cet instant ce qui m’a retenu de glisser une main sous sa jupe et de la faire lentement aller le long de sa jambe gainée de nylon, jusqu’à atteindre le liseré de la culotte.
    
    - Je peux vous offrir quelque chose à boire. Pour vous remercier de votre gentillesse. Fit-elle, en passant la porte de chez elle.
    
    - Ce serait avec plaisir. Répondis-je.
    
    - Et je vous sers quoi ? Lança-t-elle, une fois arrivée à la cuisine.
    
    Je pris le temps de réflexion avant de lui lancer :
    
    - Mais tout bonnement vous !
    
    - Pardon !
    
    - Vous avez bien entendu ! Vous !
    
    - Vous voulez me faire marcher là.
    
    - Pas le moins du monde Marie-France. Je me disais qu’une coquine comme vous, qui n’arrête pas de me regarder. Avait des idées coquines en tête. Je me trompe ?
    
    Elle ne répondit pas.
    
    - Otez-donc votre imperméable et montrez-nous votre moule.
    
    - Tu me dégoûte !
    
    - Ah oui ! Répondis-je en émettant un petit rire moqueur. Je veux bien l’admettre ! Si vous voulez. Mais je suis sûre qu’au fond de vous, vous mourez d’envie que je vous enfourne ma bite dans la chatte.
    
    - Je ne sais ...
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