L'université : de la soumission à la consécration (5)
Datte: 08/11/2018,
Catégories:
Hétéro
Auteur: donico, Source: Xstory
... envie de sexe pour ne pas sauter sur une occasion.
D’ailleurs en ce moment, je sauterais sur n’importe qui, ou presque !
La sous-directrice me ramène à la réalité par un discret raclement de gorge. Aussitôt, je chasse mes pensées et me concentre de nouveau sur la situation.
— Vous n’êtes pas intéressé ? me demande-t-elle.
— Si, bien sûr !
J’ai répondu par réflexe, mais je ne sais même pas de quoi il est vraiment question.
— Vous savez bien sûr de quels talents je parle ?
— Euh... à vrai dire non.
— Madame, me dit-elle sèchement.
— Pardon ?
— Je veux que vous me disiez "non madame". Montrez-moi un peu de respect !
Son autoritarisme me fait froid dans le dos, surtout qu’elle n’a déjà pas besoin de ça pour se faire respecter.
— Pardon : non madame, je ne sais pas.
— Vous ne savez pas, mais vous acceptez ? Vous êtes téméraire.
Je baisse encore une fois les yeux.
— Je vous impressionne ou quoi ?
— Oui, un peu.
Je n’ai pas pu retenir cette confidence.
— Un peu MADAME ! me crie-t-elle dessus. C’est très bien que je t’impressionne, parce que je vais te faire ramper, petit cloporte ! Pour qui tu te prends, de venir ici quémander mon aide ? Tu n’es qu’un élève insignifiant, et je suis l’adjointe du président de l’université !
— Mais... je... c’est que...
Son changement de ton me terrifie. Qu’est-ce qui lui prends ? Je n’ai rien fait de mal !
— C’est que quoi ? Tu m’as pris pour ton esclave peut-être ? Eh bien nous ...
... verrons qui est l’esclave !
— Mais non Madame, c’est juste que Léna m’a conseillé...
— Je me fiche de pourquoi tu es ici ! Tais-toi jusqu’à ce que je t’autorise à parler.
Je ne sais pas comment réagir à ce déferlement de cruauté. Je suis sonné, abasourdi, incapable de réfléchir correctement.
— En attendant, j’aimerais voir si tu fais autant ton malin tout nu. Allé, exécution !
Là encore, sa demande inattendue me prive de réaction. Mais qu’est-ce qui se passe ici ?
— Madame, je ne vais pas... Enfin je ne peux pas...
— Ah, tu ne peux pas ? Mais moi je peux faire beaucoup de choses ! Je peux te rendre la vie impossible dans cette université, si tu ne te plies pas aux règles.
Est-elle vraiment sérieuse ? Malheureusement, j’ai bien l’impression que oui. Incapable de lui obéir comme de lui désobéir, je reste bêtement debout devant elle. Pourtant, son regard lourd de menace finit par me faire céder. Je retire alors mon T-shirt avec toute la lenteur que m’imposent ma pudeur, ma timidité et la honte de la situation, puis je le laisse tomber à mes pieds. J’hésite à poursuivre tant sa demande me semble incongrue.
— Plus vite ! m’intime-t-elle.
Terrifié par son ton autoritaire, je déboutonne fébrilement ma ceinture et mon pantalon, puis je le laisse choir à son tour. Je lui lance alors un regard suppliant, incapable de me résoudre à franchir le cap. Je suis déjà en caleçon devant une inconnue, je ne me vois pas me mettre tout nu !
Mais son regard se fait ...