1. L'université : de la soumission à la consécration (5)


    Datte: 08/11/2018, Catégories: Hétéro Auteur: donico, Source: Xstory

    A la fois furieux et anéanti, c’est d’un pas de course que je retourne dans la chambre que je partage depuis deux jours avec Nicolas. Je prends d’ailleurs conscience en m’asseyant sur le lit que les choses n’auraient pas dû tourner comme ça, et je comprends soudainement que c’est sans doute encore un coup de la fraternité. En effet, il était normalement prévu que je partage une chambre avec Camille, mais au dernier moment « une erreur administrative » a eu lieu, qui a octroyé un seul lit simple à cette chambre.
    
    Évidemment…
    
    Je me demande de plus en plus jusqu’où va le pouvoir de cette fraternité dans l’université, et comment ils l’ont obtenu. Ceci dit, au vu de leurs pratiques, il n’est guère difficile de l’imaginer…
    
    Pendant que je tourne et retourne ces pensées dans ma tête, Léna fait irruption dans la pièce. Comme à son habitude, elle porte la tenue typique de l’étudiante anglaise, revisitée façon porno : une chemise stricte sur une jupe à carreaux qui l’est un peu moins, au vu de sa taille microscopique !
    
    — Ta sœur m’a tout expliqué, dit-elle seulement en approchant de mon lit.
    
    Décidément, ma marraine est toujours au courant de tout dans la minute !
    
    — C’est fini, réponds-je seulement.
    
    — Quoi ?
    
    — Tu m’as compris. Hors de question que je continue à jouer ce jeu malsain dans lequel tout le monde se fout de ma gueule ! Cette fois c’est vraiment fini.
    
    Léna me regarde avec une rare intensité, comme si elle me jaugeait du regard.
    
    — Ce ne serait ...
    ... vraiment pas le moment, tu ne te rends pas compte de ce que tu as reçu.
    
    — Ce que j’ai reçu ? Si je m’en rends compte, tu peux me croire !
    
    — Oh non, mais tu comprendras bientôt. En attendant fais-moi confiance, et pour commencer viens avec moi.
    
    Sur ce, elle n’attend pas de réponse mais se lève et se dirige vers la porte. Ce n’est qu’une fois qu’elle est arrivée juste devant qu’elle se retourne avec un sourire.
    
    — Alors, qu’est-ce que tu fais ?
    
    — Qu’est-ce que tu n’as pas compris dans « c’est fini » ?
    
    — Ce doit être le « fini » je pense ! répond-elle en ricanant.
    
    Puis elle s’approche de moi avec un air de conspiratrice.
    
    — Regarde : en deux jours, tu as déjà obtenu une pipe de ta grande sœur, puis tu as failli la baiser.
    
    — Oui mais…
    
    — Tu sais que moi, tu finiras aussi par me baiser, m’interrompt-elle.
    
    — J’en sais rien !
    
    Son regard devient noir.
    
    — Tu ne me fais pas confiance ?
    
    — Je devrais ?
    
    Elle soupire, visiblement déçue que je ne la suive pas aveuglément. Mais bon sang, qu’est-ce qui me dit qu’elle tiendra parole ?
    
    Soudain, un sourire s’épanouit de nouveau sur son visage.
    
    — J’ai une idée ! lance-t-elle. Nous allons jouer à un nouveau jeu.
    
    Allons bon, j’ignore si je dois vraiment m’en réjouir.
    
    — Les règles de ce jeu sont très simples, explique-t-elle en pianotant sur son téléphone. Je vais te laisser profiter de mon corps pendant une minutes, à partir de… MAINTENANT !
    
    Sur ce, elle lance le chronomètre sur son téléphone qui, ...
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