Première expérience à trois - Histoires de Sexe

Première expérience à trois

... sombrais dans une légère torpeur. Je ne sais pas combien de temps je m’assoupis, mais une voix chuchotée me tira de mon demi-sommeil.

— Attends, fais attention, elle ne dort peut-être pas ?
— Mais si. Laisse ta main où je te mords !

Par délicatesse je n’ouvrais pas les yeux, comprenant au bruit des ressorts du siège qu’Annette venait de se retourner.

— Si, je te dis, elle dort comme un petit ange.

Piquée par la curiosité j’entrebâillais les paupières. Dans ma position je pouvais distinguer la main de Jérôme sur la cuisse de sa femme remontant le léger tissu de la robe. J’aperçus la lisière d’une culotte blanche et la main d’Annette guider celle de son mari tout en écartant les cuisses. Feignant la respiration calme de la dormeuse, je ne pouvais m’empêcher de suivre le mouvement des doigts de Jérôme caressant la peau dorée puis remontant vers la fourche des jambes.

— C’est gênant, souffla Jérôme. Si elle se réveille ?
— Cela te va bien ! Ce serait bien la première fois que tu serais gêné par le regard d’une autre personne dans une telle situation.
— Chut ! Plus bas. Ce n’est pas pareil, on le la connaît pas.
— Ben voyons ! Elle est très mignonne cette petite Rachel. Allez, dis-moi qu’elle ne te plaît pas ! D’ailleurs, je me demande si c’est moi ? elle ? ou la situation qui te rend si vaillant ?

De ma position je ne pouvais pas voir le siège du conducteur, mais au mouvement du bras d’Annette, je devinais qu’elle venait de poser sa main sur la cuisse de ...

... son mari.

— Oh ! Oh !… mais monsieur est très en forme… il aurait une grosse envie de câlin ?
— Doucement. Cela me gêne, si Rachel se réveille…
— Allons, allons, je me demande si c’est moi qui suis la cause de ce réveil triomphal ou si, par hasard ce ne serait pas notre passagère. Tu n’arrêtes pas de la mater dans le rétroviseur. Elle te plaît, hein ? Toute fraîche, toute mignonne, on dirait une petite guidouille. Je te connais assez pour savoir que sa blondeur et son apparente naïveté sont plutôt des critères qui t’excitent. Hein ? Petit cochon.

Annette a baissé la voix qui se fait plus sensuelle, plus voluptueuse.

— Moi je trouve qu’elle ressemble à la femme de Franck. Hein ?
— Arrête, c’est idiot ! On ne la connaît pas. Elle a l’air toute fraîchounette, je ne pense pas qu’elle soit aussi délurée que toi.
— Monsieur fait la fine bouche. Je t’ai connu moins coincé. Dis donc. C’est bien toi qui nous as engagés sur les chemins du libertinage !
— Oui, mais c’était avec des amis communs.
— C’est l’occasion d’une nouvelle expérience, mon Jéjé adoré !

Annette tient toujours la main de son mari collé contre sa culotte et dirige le rythme de ses caresses.

— Et si on s’arrêtait ? Il est 13 h, j’ai une faim de loup !
— Regarde, il doit bien y avoir un chemin pour quitter la route
— Ralentis ! Regarde sur la droite, à la corne du bois.

Je feins toujours d’être profondément endormie quand une main se pose sur mon épaule et me secoue doucement.

— Allez Miss, ...