Première expérience à trois
Datte: 07/11/2018,
Catégories:
ff,
ffh,
fbi,
inconnu,
uniforme,
hépilé,
fépilée,
vacances,
bain,
campagne,
Voyeur / Exhib / Nudisme
intermast,
Oral
69,
fdanus,
uro,
confession,
Auteur: Amateur de mots et de..., Source: Revebebe
... marque un temps d’arrêt lorsque ses fesses viennent écraser les bourses. Après quelques secondes de silence, elle reprend en s’adressant à son mari.
— Tu sais Jérôme, notre adorable petite amie cache entre ses cuisses un magnifique buisson blond d’un naturel exubérant. Cela fait longtemps que tu n’as pas goûté ce genre de fruit.
À l’évocation de ma pilosité hirsute, je ne peux réprimer la vague de rougeur honteuse qui enflamme mon visage. La toison pâle, mais drue qui orne mon entrecuisse me paraît déplacée en comparaison au pubis imberbe et parfaitement lisse d’Annette. La vision des deux sexes luisants parfaitement emboîtés coulissant avec perfection comme s’ils avaient été usinés par je ne sais quel maître tourneur a quelque chose de terriblement excitant. Le soleil brûlant, la fraîcheur de la rivière qui coule à nos pieds, l’odeur du blé mûr, les corps nus, l’impudeur des sexes exhibés sans pudeur, les effluves quasi animaux, tout concourt à faire de ce moment et de ce lieu un hommage à Éros et son compagnon Himéros, les dieux de l’amour et du désir.
— Mais tu es toute rouge, mon cœur. C’est mignon comme tout. Allez ! Laisse-toi faire, viens devant moi.
Toujours soudée à son axe, Annette s’est penchée vers moi et avec une fermeté que la gracilité de son corps ne laisserait imaginer, elle m’enlace d’un bras et me tire vers elle. Incapable de résister à la tendre, mais ferme pression, je cède. Mes dernières préventions morales, vestiges d’une éducation ...
... bourgeoise, cèdent sous la fulgurance du plaisir qui m’envahit inexorablement. Ma volonté réticente abandonne le combat et, vaincue, dépose les armes aux pieds de tous les dieux et déesses de la luxure.
Déséquilibrée par la traction qu’exerce Annette, je me mets à genoux et dans un mouvement incontrôlé me laisse guider jusqu’à me retrouver à califourchon face à ma compagne sur le corps immobile de Jérôme. La scène pastorale et libertine de ces deux amazones chevauchant un centaure n’aurait pas déméritée du burin des graveurs licencieux du XVIIIe siècle. Vaincue, je me laisse emporter par le délire sensuel qui nous sert de rênes. Jérôme vient de poser ses mains sur mes hanches et attire mes fesses vers son visage. Alors que machinalement je me laisse guider en reculant sur les genoux, une dernière fulgurance traverse les brumes de mon délire. En une fraction de seconde une bouffée de chaleur me submerge. Spectatrice de cette bacchanale, j’imagine le regard inquisiteur de Jérôme sur mes fesses pâles tavelées de fines taches de son. La vague de honte qui déferle brusquement me semble plus étouffante que celle que j’avais ressentie à l’âge de seize ans lors ma première visite chez le gynécologue quand, les jambes bloquées dans les étriers, j’avais senti pour la première fois le regard d’un homme sur ma jeune intimité.
Annette a posé ses mains sur mes joues enfiévrées et son sourire éclatant apaise un instant mon trouble. Malgré ma volonté je ne peux détacher mon imagination de cette ...