1. Première expérience à trois


    Datte: 07/11/2018, Catégories: ff, ffh, fbi, inconnu, uniforme, hépilé, fépilée, vacances, bain, campagne, Voyeur / Exhib / Nudisme intermast, Oral 69, fdanus, uro, confession, Auteur: Amateur de mots et de..., Source: Revebebe

    ... éclaté de rire en descendant lentement dans l’eau. À mesure qu’elle avance, je regarde ses petites fesses se crisper sous l’effet de la fraîcheur de l’onde. Un crissement dans le champ de blé me signale l’arrivée de son mari. En quelques secondes j’ai fait glisser ma culotte sous mes fesses et ai pratiquement rampé pour entrer dans l’eau. La touffe de poils blonds qui s’épanouit entre mes jambes me paraît incongrue. Il m’est arrivé une fois de me raser le sexe pour faire plaisir à un amant insistant. Mais, célibataire depuis plusieurs mois, je n’avais pas jugé utile d’en réitérer la pratique, somme toute assez douloureuse. N’ayant pas les moyens, ni l’envie de fréquenter les salons spécialisés, je me contentais de me raser avec un rasoir jetable ce qui me laissait, pendant plusieurs heures une sensation de brûlure malgré la crème Nivea dont je me tartinais.
    
    Une fois la première minute d’acclimatement passée, l’écrin transparent de l’eau qui se referme sur moi est un pur délice. Une véritable sensation d’Éden retrouvé. Malgré le scrupule qui me taraude, je ne me suis jamais sentie aussi heureuse. Une profonde impression de liberté m’envahit à la limite de la suffocation. Je m’éloigne un peu du bord en nageant lorsque Jérôme sort du champ. Avec le même naturel que sa femme, il baisse, comme s’il était seul au monde, son maillot de bain. Il reprend son souffle après sa course, debout, les pieds dans l’eau, semblant lui aussi, profiter de ce moment de grâce. Sa main ...
    ... gauche joue négligemment avec son sexe qui semble encore plus gros que tout à l’heure.
    
    — Attention, les naïades, le faune arrive, il va y avoir des vagues.
    
    Ayant pris quelques pas d’élan, il plonge dans l’eau. Pendant quelques secondes, il disparaît et c’est un cri d’Annette qui signale sa réapparition. Attirée vers le fond, elle se débat en riant.
    
    — Arrête Jérôme, c’est salaud ! T’es dégueu !
    
    Jérôme jaillit dans une gerbe d’eau comme un lutin hors de sa boîte. Je les regarde se poursuivre, se lutiner, rire au milieu des éclaboussures argentées. Comme ils sont beaux ! La vie, l’amour paraissent si simples. Ils viennent de s’enlacer et leurs bouches avides se rejoignent dans un baiser avide. Je continue à nager en m’éloignant un peu pour ne pas les gêner. Les yeux fermés, ils sont trop absorbés à se dévorer pour se rappeler ma présence. Les lèvres s’écrasent avec voracité puis se décollent. Leurs langues se caressent, se sucent, s’aspirent.
    
    Ils doivent avoir pied et marchent vers la rive sur laquelle ils se hissent avec une souplesse féline. À peine montée sur la berge, Annette se met à crier l’air effrayé.
    
    — Oh là, là ! Rachel, viens voir vite !
    
    Elle a froncé les sourcils, l’air anxieux.
    
    — Vite, vite, viens voir !
    
    Supposant un événement extraordinaire, je pique la tête dans l’eau et crawle jusqu’à la rive. Quand je pose les mains sur le bord moussu, ils sont tous deux allongés sur une serviette de bain. Annette éclate de rire.
    
    — Regarde, l’eau est ...
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