1. Quel Rêve !


    Datte: 07/11/2018, Catégories: fh, Oral douche, Auteur: Magwah, Source: Revebebe

    ... Cette fente qui ne cesse de m’inviter à caresser cette cuisse. La proximité me permet même de sentir ton odeur. Heureusement, tu ne sembles pas porter de parfum. Je déteste les odeurs de parfum. Je préfère de beaucoup les odeurs naturelles du corps humain. Et ton odeur est bien particulière. Tu dégages un arôme d’ozone comme si tu arrivais de dehors par une journée de pluie ou par un beau jour d’automne. Je sens l’odeur des feuilles qui tombent des arbres au mois de novembre. Je nous imagine sautant comme des gamins dans un tas de feuilles mortes.
    
    Arrivés à l’hôtel nous nous dirigeons immédiatement vers le parc. Nous marchons main dans la main. Je sens en moi un immense bien-être d’être là avec toi. Dame lune est magnifique en cette soirée alors qu’elle nous permet d’admirer tous ses charmes et toutes les vallées intimes de sa pleine rondeur. D’une hardiesse qui me surprend, je murmure :
    
    — Si on était sur le bord de la mer à notre gîte, on pourrait voir la lune se lever sur la mer. Le trottoir de lune nous invitant à marcher sur la voie qu’il nous trace sur l’eau.
    
    Même si tu m’as dit qu’il n’y avait pas lieu d’entretenir quelque espoir que ce soit, je persiste à croire que nous vivrons une aventure ensemble. Je le sens très fort en dedans de moi. J’ai le goût d’arrêter cette marche qui ne mène nulle part, de te prendre dans tes bras et de t’embrasser. Je n’en fais rien préférant attendre un signe de toi. Et c’est alors, contre toute attente, que tu te tournes vers ...
    ... moi en me disant :
    
    — Moi aussi j’apprécie notre amitié et ton visage se rapproche du mien.
    
    Je me sens irrésistiblement attiré vers toi. Tu m’embrasses. Tes lèvres sont si délicieuses. Je perçois le goût des épices japonaises du plat de résistance… Instinctivement, nos langues se rencontrent comme tantôt mais cette fois, je sens quelque chose de différent. Je te sens beaucoup plus près de moi. D’un courage qui me surprend je te dis :
    
    — J’aimerais beaucoup que l’on puisse s’étendre l’un à côté de l’autre avant que je parte. J’aimerais juste te sentir près de moi, ta tête dans mon cou.
    
    Tu me réponds que toi aussi tu en as le goût. Nous nous dirigeons alors vers l’hôtel. L’attente pour l’ascenseur est interminable même s’il ne prend que quelques secondes à répondre à la poussée de mon doigt empressé. La montée vers le huitième étage fait monter en moi une flambée d’adrénaline qui augme à chaque numéro d’étage qui clignote; six, sept, huit, ENFIN ! Nous arrivons à la porte de ta chambre. Tes mains tremblent quand tu retires la clé de ta bourse…
    
    — Tu es nerveuse ?
    — Un peu, j’attend un appel de mon copain.
    
    En entrant tu as tout de suite vu la lumière qui clignote sur le téléphone. Effectivement il a appelé alors que nous étions au resto. Je te dis :
    
    — Prends le temps de l’appeler, je vais aller à la salle de bain.
    
    Je ne voulais pas être là alors qu’elle lui parlait. Je ne voulais pas savoir ce qu’elle lui disait. Il voudrait sûrement savoir où elle avait ...
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