Escapade africaine
Datte: 06/11/2018,
Catégories:
fff,
fbi,
jeunes,
couleurs,
vacances,
Voyeur / Exhib / Nudisme
Masturbation
confession,
Auteur: Anophèle, Source: Revebebe
... énergie comme par enchantement. Soudaine, intense et en même temps empreinte d’une douceur infinie. Des instants trop courts, vite réprimés par l’ancienne, qui n’entendait pas être dépossédée de ses prérogatives.
L’une des femmes s’appliquait à délacer le pagne de cuir du jeune mâle. La lueur des lampes à huile donnait au corps et aux jambes en particulier, des allures d’infini laissant apparaître le sexe érigé. Un pénis long et fin dont l’extrémité du gland, luisante et complètement dénudée était à elle seule une sorte d’incantation. Nul doute que chez l’homme ou chez le quadrupède, un nerf doit relier directement l’œil à la queue.
Chez les Bambaras, l’accouplement est quelque part la récréation dans le rituel initiatique. On ne s’« embambarrasse » pas de préjugés. Curieusement, aucun autre homme n’était dans la case. Seule l’ancienne détient la sagesse et les pouvoirs.
Campée sur ses coudes, Vanessa se tourna vers Manjou. D’une moue presque sereine, elle lança en riant :
— Alors c’est ça, le « tout cadeau » ?
— Ben… tu aimerais ?
Le genre de questions auxquelles on ne répond généralement qu’en présence de son avocat ! Une des femmes lui avait fait relever les jambes, cuisses à hauteur de poitrine. Les ouvrir et tenir ses genoux de façon à ce que le mont de Vénus et la vulve soient en saillie synchrone. Le polochon sous les fesses accentuait encore l’élévation du bassin. L’ancienne ne s’y trompait pas. L’aptitude, dans ces circonstances, c’est aussi ...
... l’étalage des attitudes. À la façon dont les cuisses tremblaient, elle était… « prête, la jolie blanche », exit le jargon local librement formulé.
En tailleur derrière Vanessa, une Manjou nerveuse pressait sa main sur un sein. Le pouce de l’autre s’enfonça dans la bouche entr’ouverte, comme pour dévier une éventuelle cabriole ou une diversion qui ne pouvait plus n’être, dès lors, que verbiage de façade. Sur un geste de la matrone, le jeune étalon vint se placer. À genoux face à l’entrée de la grotte aux souris presque chauves… (brève allusion à un système pileux en progression, chez lui aussi).
Même à genoux, c’était sous-estimer la stature du jeune homme et la longueur de ses cuisses. Relever encore le bassin de la dame et maintenir la cambrure en ceinturant les reins ? Vanessa avait anticipé. Elle s’était mise à quatre pattes, le dos incliné et se tenait sur les avant-bras, un peu comme au début de la prestation. Une position qu’elle aimait bien.
L’ancienne n’en souhaitait pas tant. Elle agrippa la verge tendue à l’extrême, se mit à en promener la « tête » de bas en haut de la vulve, qu’une des femmes tenait écartée en tirant sur la muqueuse vers le liseré de la fesse. Les sourires en disaient long. D’un signe, elle invita Manjou à venir assister à la pénétration. Elle savait d’expérience qu’assister débouche sur associer en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire… C’est Manjou, elle seule, qui allait introduire le pénis dans le vagin.
L’accouplement fut court. ...