Folies en rut majeur (6)
Datte: 05/11/2018,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Anthynéa, Source: Xstory
C’était au tour d’Aline d’être prise au dépourvu. Elle repoussa vivement le gamin, ramassa son sac pour se diriger vers la caisse. Elle réglait son addition quand un homme d’une cinquantaine d’années la rattrapa.
— Allons ! Ne fuyez pas comme ça ! Ce n’est qu’une bande de gamins qui veut faire la fête.
— Bien sûr ! Et je devrais me mettre à poils devant eux ? Si c’est tellement important pour vous, allez-y et déshabillez-vous, je vous regarderai volontiers !
— Vous avez la répartie facile… j’aime assez. Vous buvez un verre avec moi ?
— Ensuite vous m’emmenez chez vous ou nous allons chez moi ? J’ai eu une journée de merde, alors ma soirée ne peut pas être meilleure ! Bon… allons-y pour un verre !
— Vous êtes belle au naturel, alors en colère, j’adore.
— Je vous préviens, si c’est pour baiser… ce n’est pas moins de trois mille euros.
— Et pour le double ? Vous m’offrez le reste de la nuit ?
— Si vous payez d’avance, nous y allons même de suite…
L’homme venait de plonger la main dans sa poche. Un portefeuille de cuir d’une impressionnante épaisseur venait d’en sortir. Il cherchait à l’intérieur, des billets, et les compta avant de les fourrer entre les deux seins de la jeune femme, sous l’œil incrédule du barman.
— Voilà ! L’affaire est soldée. Chez moi ? Chez vous ? Nous y allons ?
— Je vous suis alors !
— Parfait ! J’aime les gens de parole.
Un instant plus tard, Aline se retrouvait assise aux côtés d’un inconnu dans une limousine ...
... sombre. Il roulait lentement, et venait finalement au bout de quelques minutes ranger son véhicule sous l’avant-toit d’une maison chic. Il invitait la brune à le suivre. La maison était une vieille demeure vosgienne, aux murs de pierre d’une largeur impressionnante. Il ne la fit pas entrer dans la maison proprement dite, mais dans une sorte d’annexe attenante. Elle suivait sans peur, avec cependant le cœur qui battait un peu plus vite que la moyenne. Après avoir grimpés quelques marches, ils se retrouvèrent dans une sorte de pièce sans fenêtre. Celle-ci était aménagée comme un salon, mais un salon très particulier.
Des canapés et des poufs partout dans cette pièce… tout était bizarre. Contre le mur du fond une immense table achalandée de dizaines de bouteilles d’alcool divers. L’autre la pria de s’installer, là où elle le voudrait, et de se mettre à l’aise. Il s’excusa un court instant, prétextant un coup de fil à donner. Quand il la rejoignit, il avait comme un sourire aux coins des lèvres.
— Qu’est-ce que je vous sers ?
—… !
— Prenons notre temps… j’attends… quelques amis… mais rassurez-vous, vous serez grassement récompensée.
— Mais… ce n’est pas ce qui était prévu…
— Mais nous n’avions rien programmé, seulement une soirée… et tenez, ceci devrait calmer votre mauvaise humeur et vos peurs.
Il tendait à nouveau une liasse de billets à une Aline complément déboussolée. Instinctivement encore elle saisit l’argent. Ce qui, dans ce genre de contrat oral, ...