Microfictions : 7- 1968
Datte: 03/11/2018,
Catégories:
Entre-nous,
Hétéro
Auteur: Micky, Source: Hds
... gaillard me débarrassait de mon cardigan et de mon soutif. J'avais la bouche totalement remplie de son gland que j'enroulai de ma langue. Une furieuse envie d'être pénétrée me prit et j'achevais de me dévêtir avant de m'affaler sur le lit, cuisses ouvertes, en attente.
Quand il s'enfonça en moi, j'eus la sensation d'un pieu brûlant entrant dans mon tréfonds visitant des lieux inexplorés. O temps béni de l'amour sans capote ! Le gars ne faisait pas dans la demi mesure. Il me pilonna, me fouilla, me dévasta par devant, par derrière, sur le côté, couché, assis, debout, sans débander une seconde. Une telle vitalité me changeait de l'amour doux mais un peu poussif de mon mari une fois par quinzaine, au mieux. Et j'en redemandai, l'implorant de continuer son travail exploratoire. Je ne fis aucune objection à la sodomie, ne voulant pas paraitre en retrait de Myriam, mais je dois reconnaitre que l'entrée fut un peu douloureuse, n'ayant jamais été visitée en cet endroit. Mais une fois dans la place, le garçon sut se comporter en bon enculeur, à tel point d'ailleurs que, stimulé par les rotations de ma croupe, il éjacula dans mon rectum, ce qui au fond m'arrangeait, n'étant pas ménopausée à l'époque et n'ayant qu'une confiance mesurée dans la pilule.
Pour moi, une nouvelle époque commença. Avec Myriam, on baisait à tour de bras, si j'ose dire, s'échangeant nos amants et parfois même, mélangeant nos cris de plaisir, possédées que nous étions dans le même lit par deux gaillards interchangeables. Je découvrais la baise, la vraie, et ne m'en lassait pas. Mais comme il était prévisible, tout cela se termina, pour Myriam et moi, par un divorce. La fête de mai eut à la fin un goût amer. Cela n'entama pas notre goût pour le libertinage et plus tard, une autre vie de couple... mais c'est une autre histoire.