1. Microfictions : 7- 1968


    Datte: 03/11/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: Micky, Source: Hds

    ... faisaient pas davantage que moi dans la sobriété. Leurs cuisses devinrent bientôt aussi notoires que les miennes.
    
    Du côté de l'administration, on faisait profil bas. Nous étions des femmes mûres et respectables, professionnellement chevronnées, et il était délicat de nous prendre en défaut. D'autant que la mode du mini, en dehors du lycée, se généralisait. Mai 68 et ses lendemains firent le reste.
    
    Sur le plan personnel, mon mari ne vit pas d'inconvénient à ce que je "montre mes genoux". Cela n'entraina pas pour autant de sa part une stimulation sexuelle, ce que je déplorais. Alors que la parole se libérait, que les écrans comportaient de plus en plus de scènes de nu réalistes, j'avais l'impression de rester en retrait du monde. Nous en parlions souvent avec Myriam. Elle m'avoua un jour qu'un des profs de gym la draguait ouvertement et qu'elle était prête à succomber. Je ne la décourageais pas et quelques jours plus tard, elle m'avoua avoir capitulé sans condition en se faisant prendre dans l'arrière salle du gymnase parmi les médecine balls et les tapis de sol, sur lesquels elle avait connu "le plus violent orgasme de sa vie". Elle me donna force détails, raconta les diverses positions adoptées, évoqua la taille du pénis de son athlète et sa manière de s'en servir, avoua même mezzo voce avoir été sodomisée et en avoir éprouvé un plaisir inattendu, bref la totale pour me faire mouiller.
    
    Ce fut pour moi comme un déclic. Pas question de se laisser distancer par une ...
    ... collègue de mon âge, qui plus est enseignante d'une langue concurrente à la mienne ! Restait à trouver le bon client. Je me fis encore plus aguicheuse. Une fois quittée la classe, je déboutonnai un ou deux boutons en haut de mon gilet rouge lorsque je passais près de la surveillance générale où quelques jeunes pions fringants venaient chercher leur emploi du temps. L'un d'eux remarqua mon manège et me fit du plat. C'était un grand brun sec aux yeux de braise, qui me déshabillait du regard. Nous conversions ensemble en faisant mine de ne pas entendre des petits malins de terminale murmurant dans notre dos "il la baisera pas, il la baisera pas". En fait, si, il m'a baisée, et bien baisée. L'affaire se déroula dans sa piaule d'étudiant, un vrai foutoir soit dit en passant, où il m'avait invitée à prendre un café, ce que j'avais accepté en faisant mine d'hésiter.
    
    Faute de siège, je m'étais assise sur le lit (pas fait) et ainsi avais dévoilé largement mes cuisses rondes. J'avais à peine commencé à siroter mon café (soluble) qu'il avait glissé une main sous ma jupe. Je le repoussais une première fois en protestant, puis une deuxième et enfin décidai de poser ma tasse pour l'embrasser à pleine bouche pendant qu'il explorait mon slip. Vu l'état dans lequel j'étais, il ne risquait pas de débander, d'autant que je ne tardai par à le libérer et à expulser un pénis que je jugeai d'emblée phénoménal. De quoi paraitre fortunée auprès de Myriam. Je m'empressai de l'emboucher pendant que le ...