À la recherche d'Erin
Datte: 02/11/2018,
Catégories:
Première fois
Auteur: byNellskitchen, Source: Literotica
... peau délicate de son visage à vif à cause de sa barbe de plusieurs jours. Se cachant le visage dans les poils de sa poitrine, elle contempla l'ourlet de sa jupe qui reposait maintenant juste au-dessous de ses seins qui se soulevaient -- des seins qui avaient été complètement exposés pendant les quelques minutes qu'il avait prises à retirer son soutien-gorge des objets délicats qu'il était censé protéger ; son armure, en quelque sorte, de dentelle maigre qu'elle avait choisie si soigneusement.
Elle sentit son souffle sur son oreille et gémit. Chaque gémissement pathétique le fit se lancer plus vigoureusement dans cette ouverture auparavant si secrète et si vierge, une ouverture qui indiquait un cœur brisé du début, un cœur qui savait que rien de tout cela n'était authentique, qu'elle partirait bientôt et qu'il resterait ici en Pérou pour faire ce que les hommes font après ces choses sont terminées.
Ses gémissements étaient nettement perceptibles entre ses coups rapides. Il ne leva pas la tête, mais continua de grogner alors que son rythme s'accélérait. Ne faisant pas attention ni à sa peur ni à ses timides demandes de tendresse, il continua jusqu'à ce qu'après quelques minutes, elle l'embrassa, entourant son cou de ses bras en signe de supplication, ne sachant que faire d'autre.
Tout à coup, elle prit ses oreilles dans ses mains et repoussa sa tête. Un regard étonné se dessina sur son visage alors que leurs regards se croisèrent. Elle savait qu'elle n'avait qu'un ...
... instant, un instant rempli de la chaleur et de la sueur de deux corps qui s'étaient rejoints d'une manière profane, sans pour autant s'unir réellement. C'était, pensa-t-elle, sa dernière occasion de le pénétrer.
Ses yeux le sondèrent alors qu'il tirait ses cheveux châtains dans une tentative de détourner son regard scrutateur, d'échapper à son emprise -- mais en vain ; c'était déjà trop tard. Elle avait vu et en un instant avait réalisé qu'il n'y avait que la vanité, la conquête égoïste, dépourvue même de la trace d'amour qu'elle avait tant espéré y trouver.
Ne voyant que le vide, elle se détourna de l'obscurité de ses yeux, du masque porté si souvent par les hommes latins en compagnie des femmes ; un masque qui l'excluait de savoir qui il était ou s'il lui donnerait un morceau d'affection au-delà des quelques gouttes de semence qu'il allait déposer à l'intérieur d'elle.
Quelques moments plus tard, Hernan s'enleva des seins endoloris qu'il avait écrasés sans considération quelques minutes avant. Ses yeux fermés très fort, il poussa un hurlement mesuré, l'inondant de la chaleur de sa semence. En dépit du fait qu'il se lançait plus vigoureusement que jamais, il s'éloignait de plus en plus avec chaque coup ; un pouce, un pied, un mile, jusqu'à ce qu'enfin il s'effondra sur elle de tout son poids, une dernière fois.
Le calme s'installa. Enfouir son visage dans l'oreiller lui permit de retrouver son calme après le départ de M. Hyde, de reprendre son souffle épuisé. C'était ...