1. COLLECTION ANNE MA MUSE. Février sur la côte (5/13)


    Datte: 01/11/2018, Catégories: Entre-nous, Hétéro Auteur: CHRIS71, Source: Hds

    ... avons toujours gardé nos propres logements nous retrouvant principalement les week-ends ?
    
    Joël, le simple fait de sa pensée fait de moi une cochonne, je sens que je mouille.
    
    Contrairement à Josyane, sur l’autoroute à Montélimar, je suis sûre que ce jeune homme qui a semblé s’intéresser à ma personne lorsque j’ai changé de vêtements ayant trop chaud dans ceux mis le matin, aurait trouvé le moyen de s’isoler même pour un court instant et s’envoyer en l’air.
    
    Comme une conne, le temps de conduite de Gaston m’a semblé plus important et je l’ai rejoint pour qu’il soit à l’heure avec son chargement pour l’embarquement.
    
    Son téléphone, au temps des portables que tout un chacun, surtout les jeunes possèdent, j’ai même oublié de les échanger.
    
    Alors là sur cette serviette sur cette plage, la tête dans mes bras repliés quand j’entends une voix d’homme parler à Josyane mon sang se glace malgré la chaleur.
    
    Je lève la tête, elle est à quelques centimètres de mes yeux et mesure au bas mot 25 centimètres au repos.
    
    C'est la verge d’un garçon qui, étant dans le soleil, m’est à ce moment inconnu.
    
    Il bouge et là je reconnais Joël, mon fantasme de l’autoroute.
    
    - Mais on se connaît, l’autoroute, les vêtements, le café, la terrasse.
    
    - Et ta 4L qui passe non loin de moi me laissant pleine de regret.
    
    - Vous pouvez m’expliquer, je suis larguée, Anne tu connais Joël notre jeune ami !
    
    - Nous nous sommes rencontrés sur une aire d’autoroute à Montélimar, tu m’as dit que ...
    ... tu allais à Avignon, j’ignorais que ta destination finale c’était le cap.
    
    Cette conversation est énorme pour moi étant assise mes jambes entre mes bras, me repliant comme un œuf, toujours cette pudeur qui me coince.
    
    Et dire que je viens de fantasmer sur lui.
    
    La verge de celui que je regrettais d’avoir quitté sans espoir de lendemain est là à portée de ma main.
    
    De main, est-ce le lieu, il est surtout à portée de ma bouche.
    
    À mon âge, est-ce sa longueur, c’est moi qui suis intimidée et qui rougit.
    
    - Anne tu es toute rouge.
    
    - C’est le soleil Josyane.
    
    - On vous voit ce soir pour la réouverture.
    
    - Es-tu de service ?
    
    - Mes vacances finies, je suis redescendu pour une nouvelle année, je vous placerai dans mon secteur de service.
    
    - C’est vrai que tu es un garçon du Nord.
    
    Es-tu partante Anne ?
    
    Tu verras la cuisine de son restaurant est parfaite et le cadre est magnifique.
    
    - 22 heures comme d’habitude, je vous attends.
    
    J’ai l’impression qu’elle fait un clin d’œil à Joël et qu’il comprend ce qu’elle veut lui dire, mais pourquoi se méfier de ses amis.
    
    Il est 18 heures quand nous levons le camp.
    
    Je pourrais remettre le peu d’affaires que j’avais en arrivant, mais comme nous voulons faire une promenade le long de la plage les pieds dans l’eau sans pour autant nous baigner alors je reste nue.
    
    Il est vrai que la nudité que je craignais s’apprivoise au fil du temps.
    
    Tout le long de cette promenade, allongés près de l’eau, des corps dans ...