1. Haut bonheur (1)


    Datte: 31/10/2018, Catégories: Erotique, Auteur: TEROZ, Source: Xstory

    ... n’étaient plus qu’étouffés et le mouvement du vent, des arbres, de la nuit venait leur faire concurrence. Il faisait frais maintenant. Il faisait bon. Nous étions à nouveau collés l’un à l’autre. Nous marchions, je me laissais guider par ma prêtresse et - je ne sais - par quelle nouvelle magie, très vite, trop vite peut-être tant ce moment était beau, nous arrivâmes à sa demeure.
    
    Elle sortit une clé d’un petit sac en cuir et ouvrit une porte qui donnait sur une vaste pièce. Cuisine, chambre, salon. Là était son domaine. Sur les murs, de nombreuses toiles de peinture, ici des paysannes qui dansent, là un arlequin de Picasso, donnaient un aspect fougueux à la pièce, que venaient tempérer de jolies plantes vertes et une simple, mais néanmoins imposante bibliothèque blanche. Au fond reposait un large lit aux coussins et à la couette couleur d’or.
    
    Mon hôte m’invita à retirer mes chaussures et me tendit un verre d’eau ainsi qu’une petite coupelle contenant quelques dattes pour nous restaurer. Nous mangeâmes, puis elle allait sur son lit, à genoux, dos droit, nuque fière, et me fit signe de la rejoindre. Je me contins pour ne pas bondir jusqu’à elle, et j’imitai sa position. Aussitôt, le silence vint envelopper la pièce. Seules nos respirations, qui allaient en s’amplifiant, l’une imitant l’autre et inversement, laissaient deviner que deux êtres se tenaient là, prêts à faire l’amour. Combien de temps allions-nous résister ? Je ne voulais pas être le premier à briser la ...
    ... tension. Depuis notre premier contact dans le hangar, mon sexe était en érection et espérait une rencontre, main, bouche, lèvres, qui viendraient, non pas le délivrer, mais plutôt attiser le désir qui l’animait. Nous étions là, captifs du regard de l’autre, quand tout à coup, la maîtresse des lieux ôta sa robe lentement, mais avec aisance.
    
    Elle découvrit d’abord ses cuisses, ses fesses puis elle libéra ventre, seins, et nuque. Elle ne portait plus qu’une simple culotte blanche qui laissait apparaître la marque humide de ses attentes. Qu’elle était belle ! J’aurais voulu tout de suite coller mes mains sur son corps, pétrir ses fesses pleines, empoigner ses seins menus aux tétons généreux mi-rose mi-brun, caresser son ventre subtilement embroché, mais je devais d’abord à mon tour offrir à la femme que je désire la vue de mon corps nu. Hélas, je m’exécutai avec moins de grâce que ma belle qui ne put s’empêcher de rire jusqu’au moment où me redressant, paumes des mains sur les cuisses, mon pénis, qui tendait à fond mon caleçon, la troubla. Saisissant l’occasion, je retirai mon dernier vêtement et m’exposai fièrement sur le lit. J’étais d’un naturel mince et mon sexe en érection contrastait par son volume. Quand je le plaquais contre mon ventre, il dépassait largement la hauteur de mon nombril.
    
    Enfin, à sa base, entre deux veines, une petite tâche brune relevait sa beauté. Tout de suite, je compris que mon sexe plaisait à mon hôte tant son regard était gourmand. Aussi j’hésitais : ...
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