1. Haut bonheur (1)


    Datte: 31/10/2018, Catégories: Erotique, Auteur: TEROZ, Source: Xstory

    Son regard se fixa sur moi et silence un instant les machines et les corps qui dansaient. Elle ondulait sensuellement, des index aux paumes de la main, du bassin à ses cuisses et chevilles. Toujours accrochée à mes yeux, elle lâcha bouche ouverte un soupir qui mimait le plaisir. Elle vit mon trouble, rit, et se retourna pour danser à nouveau avec la foule. Les nuques, les épaules, les joues, les lèvres, femmes, et hommes aiguisaient mon désir. Les basses et les cuivres me prenaient le ventre et remontaient à la gorge. Audacieux, je me rapprochai de la belle et m’offris à sa vue. Les musiciens accélérèrent le tempo. Elle m’aperçut et glissa ses mains derrière mon dos. Nous dansions ensemble maintenant. Son parfum mélangeait douceur et force. Sa peau nette était l’incarnation de la vie, du printemps qui passe à l’été et des folles nuits de juin. Je ne résistai pas plus longtemps et plaquai mon bassin contre le sien, posant mes doigts sur le haut de ses fesses.
    
    Le tissu de sa robe aux jolies fleurs vertes sur fond jaune laissait passer la moiteur de son corps. Que je désirais cette femme ! Autour de nous dansaient une centaine de personnes. Certaines avaient le torse ou les seins nus. Elles étaient belles. Elles étaient parfaites à cet instant. En leur compagnie, je me sentais autorisé à commettre toutes les folies. Alors j’embrassai ma partenaire tout en quittant le tissu de sa robe pour m’aventurer sur la peau de ses cuisses. Je ne saurais décrire à quel point, à cet ...
    ... endroit, sa peau était douce et brûlante. Son contact me fit l’effet d’une décharge qui fut vite amplifiée par sa langue qu’elle offrit à ma bouche. J’avais les yeux fermés. Je jouissais pleinement du moment. J’aurais pu faire l’amour sur place avec cette femme. Mes mains étaient remontées jusqu’au galbe de ses fesses, qu’elle tendait d’ailleurs pour en accentuer le contact. Plus aucune pudeur ne nous arrêtait.
    
    Mon sexe chercha avec toute sa vigueur à se coller contre le corps de ma partenaire. Je la sentis aussitôt se frotter contre mon membre. Je rouvris les yeux. Elle haletait tandis que nous attirions les regards de quelques gars et filles dansant autour de nous. Une jolie brune, bras nus, débardeur vert, seins libres, me sourit. Je fis mine de lui envoyer un baiser. Rieuse, elle se mordit le coin de la lèvre, et me salua. Elle partait à la quête d’un ou d’une amie pour la nuit. La musique s’arrêta. Le public se mit à applaudir avec frénésie. Ma fulgurante compagne de son côté esquissa un léger et gracieux mouvement de recul et me demanda suppliante :
    
    — Tu viens chez moi ?
    
    Pour la première fois, j’entendis sa voix, une voix qui enveloppait mille promesses, qui était porteuse d’un monde tout entier de joies et de plaisirs. Je lâchai alors ses fesses, que j’agrippais -animal- et je pris la main qu’elle me tendait. Hâtifs, nous traversâmes la foule. La musique avait repris. Très vite, nous quittions le hangar. Les sons des instruments, cuivre, basse, ou batterie, ...
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