1. I might be wrong


    Datte: 31/10/2018, Catégories: fh, hplusag, piscine, Voyeur / Exhib / Nudisme Oral pénétratio, Auteur: Lilas, Source: Revebebe

    Un léger bruit me réveilla pour de bon. Avant même d’ouvrir les yeux, je sus que l’alcool, c’était fini pour moi. Sage décision.
    
    — Allez Chu, je sais que tu ne dors plus… et puis il est presque quatorze heures, faudrait quand même que t’émerges…
    — Mmm… fis-je en grognant.
    
    Toujours sans ouvrir les yeux.
    
    — J’ai croisé mon père ce matin, il m’a demandé pourquoi tu étais dans le salon de ma mère… Je lui ai dit que tu étais complètement beurrée et que j’avais préféré que tu dormes ici… Haha, il m’a avoué que comme il avait beaucoup bu hier soir, il s’était gouré d’aile et avait atterri dans le petit salon au lieu d’entrer dans sa chambre. Hé, heureusement que tu dormais, tu aurais trouvé ça bizarre !
    
    Un flash info m’annonçant qu’une guerre nucléaire avait éclaté n’aurait pas produit plus d’effet sur moi que ce que venait de dire May. Son père. Aïe. Ce n’était pas un rêve alors ! Je nageais en plein délire. Brutalement ramenée sur terre, je crus entendre LCI diffuser le scoop d’enfer.« On nous apprend à l’instant que Charlotte Raimi, jeune étudiante de 23 ans, était tellement soûle hier soir qu’elle a accepté de coucher avec le père de sa meilleure amie, Jean-Philippe Mailland, un financier très séduisant de 48 ans, marié depuis 27 ans… quel drame ! Comment va réagir Charlotte à son réveil ? »
    
    Charlotte réagit très très mal.
    
    J’ouvris les yeux, me levai brusquement du divan où j’avais passé la nuit, et me précipitai d’un pas mal assuré dans les toilettes les ...
    ... plus proches. Autant dire, aussi rapidement qu’une limace qui aurait oublié son gel gluant à la maison. En sortant des toilettes où je venais de rendre tripes et boyaux, je croisai Pauline dans le couloir.
    
    — Tu n’as pas l’air bien, commenta-t-elle d’un ton compatissant. Tu veux de l’oxyboldine ?
    — J’suis pas sûre que ça marche pour les fortes cuites, marmonnai-je en lissant mes cheveux du plat de la main.
    
    Puis j’hésitai. Pauline me regarda un instant, d’un air interrogateur, mais comme je ne disais rien, elle entra dans sa chambre. Je l’y suivis, mal à l’aise. Il fallait le lui dire. Il le fallait.
    
    — Pauline, j’ai quelque chose à t’avouer…
    — Tu ne m’appelles jamais Pauline ! répliqua-t-elle, surprise. Quelque chose ne va pas ? Je veux dire, à part le fait que tu aies le teint vert et que tu viennes de vomir…
    
    Elle s’esclaffa toute seule. En voilà une au moins qui avait apparemment très bien profité de sa nuit. Je m’assis à côté d’elle sur le lit, cherchant mes mots.
    
    — Je n’en reviens toujours pas que je l’ai fait, dit soudain May, des étoiles dans les yeux, et un sourire banane éclairant son visage.
    
    Merdeu. Ça se présentait mal.
    
    — C’était bien ? demandai-je, ravalant mon malaise.
    
    Tout en sachant déjà que oui, ça l’avait été.
    
    — Génial ! s’exclama-t-elle joyeusement. J’ai eu un orgasme ! Tu te rends compte ? Et toi qui m’as fait peur en me disant que tu n’en avais jamais connus…
    
    Mm, erreur. J’en avais eu deux en l’espace de quelques heures. Je me ...
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