Corps fous
Datte: 29/10/2018,
Catégories:
fh,
inconnu,
plage,
hotel,
amour,
Oral
pénétratio,
Auteur: Patrik, Source: Revebebe
... voilà, j’ai capitulé. Lui, il a un très large sourire. Je ne sais pas ce comment je dois réagir devant l’expression de satisfaction évidente qu’il a : je lui balance une bonne paire de gifles ou je le viole sur place ?
J’opte pour une troisième solution : je me lève, je vais dans la salle de bain pour me redonner une contenance et voir la tête que j’ai : c’est étrange, je ne me reconnais plus bien dans le miroir, on dirait une autre femme au sourire lumineux, aux yeux qui pétillent ! Je me lave rapidement le visage et je me donne un coup de brosse. Il ne faudra pas que j’oublie de laver mes cheveux ce soir, ça commence à devenir limite avec le sel de la mer.
— Si vous le voulez, nous pouvons aller nous balader dans les environs, je vous ferai découvrir la côte.
— Pourquoi pas… mais n’en profitez pas trop quand même.
— J’adore le mot « trop » dans votre bouche !
Je rougis, je viens de me trahir une fois de plus ! Ce type est infernal !
Nous sortons de l’hôtel, la main dans la main. Il me désigne un gros scooter :
— Voici mon fier destrier. Dans cette île, c’est le meilleur moyen de transport, les routes n’étant pas très larges, et la température étant toujours clémente. De plus, on se faufile sans problème avec ce genre de véhicule. Ce qui ne m’empêche pas d’avoir une voiture.
— Allons-y pour le fier destrier !
Et nous partons sur les petits chemins qui bordent la mer. C’est amusant d’avoir les cheveux au vent. Ici, je n’ai vu aucun casque. J’aime me ...
... serrer contre le conducteur, ça me rappelle des souvenirs très anciens. Parfois, nous nous arrêtons, il me fait découvrir divers paysages, tandis que je me plaque à lui et qu’il m’enlace d’un bras protecteur. C’est tout idiot mais ça me plaît ainsi. Comme des ados, nous nous échangeons beaucoup de petits bisous. Je suis ici pour quinze jours, déjà une moitié de semaine écoulée, j’ai envie de m’offrir un amour de vacances et de ne penser à rien d’autre.
Nous sommes actuellement à la pointe nord-ouest de Corfou. Il me montre au loin d’autres îles dont je n’arrive pas à retenir le nom. L’une d’entre elles aurait été celle de Calypso, la fameuse nymphe qui retint durant sept ans le célèbre Ulysse.
— J’aurais été Ulysse, je crois que je serais resté toute ma vie si vous étiez ma Calypso !
— Vous n’êtes qu’un vil flatteur !
— Vil ? C’est un mot que je ne connais pas. Ce n’est pas vif que vous vouliez dire ?
— Non, non, Ewan, j’ai bien dit vil. Je suis étonnée d’avoir réussi à trouver un mot que vous ne connaissez pas, car votre français est excellent, meilleur même que le mien sur pas mal de points !
— Merci. Que signifie vil ?
— Je crois que c’est plus ou moins relié à vilain. J’avoue pour votre défense que c’est un vieux mot, qui souvent a une connotation ironique. L’idée générale est « peu de valeur » ou « méprisable ».
— Ah bon ? Je suis méprisable ?
— J’ai bien précisé que c’était ironique, comme votre histoire de fier destrier !
Et pour le faire taire, je ...