1. 54.7 T’en as jamais assez, toi…


    Datte: 28/10/2018, Catégories: Entre-nous, Les hommes, Auteur: Fab75du31, Source: Hds

    ... repu, ressentir l’écho de son plaisir retentir encore autour de lui ; j’adore ce moment où l’odeur de son plaisir envahit mes narines.
    
    Je serre toujours mon bobrun dans mes bras, je le sens s’abandonner contre mon torse, dans mon étreinte : c’est un bonheur presque inconcevable. Alors, je me laisse aller aussi : je plonge mon visage dans le creux de son épaule, je pose quelques bisous légers ; et je le laisse récupérer tranquillement.
    
    Les secondes s’enchainent, le silence s’installe. Le bogoss demeure immobile, la respiration toujours aussi profonde et rapide.
    
    « Ca va ? » je finis par lui lancer.
    
    « T’es vraiment dingue, toi… » je l’entends balancer, la voix calme, entre deux grandes inspirations, en passant le revers de la main sur son front trempé de sueur,
    
    « Oui, dingue de toi… si encore tu ne l’as pas compris, depuis le temps… ».
    
    Je ponctue mes mots avec quelques bisous dans son cou, sur sa joue.
    
    « Dingue de ma queue, oui… » il rigole, tout en plongeant ses doigts dans sa crinière luxuriante de jeune fauve, en essayant de rajuster ses cheveux désormais en bataille.
    
    Je lâche son manche et je desserre mon étreinte autour de son buste. Je recule et je me dégage de ma position dans son dos. Je m’assieds à côté de lui.
    
    « T’es vraiment incroyable, comme mec, toi… » je lui balance pour attirer son attention
    
    Le bogoss se tourne vers moi, il sourit. Et là, je le regarde droit dans les yeux et je lui balance :
    
    « Si encore je n’étais dingue que ...
    ... de ta queue, ce serait pas si grave… ».
    
    Le bogoss me regarde en silence, dans la pénombre. Je le toise en essayant de déceler l’effet que ma petite phrase a eu sur son esprit. Hélas, le bogoss ne laisse rien apparaître. Pourtant, son silence me parait des plus éloquents.
    
    Oui, un silence plus qu’éloquent mais qui fait poser mille questions sur ce que cela signifie dans sa tête : est-il flatté et « heureux » ou bien inquiet de ce que cela représente ?
    
    Jérém recule son bassin et d’allonge sur le dos. Je m’allonge à côté de lui. Même s’il n’y a pas eu de véritable réaction de sa part, je suis assez fier de ma phrase. Je sais que ce n’est pas encore le bon moment pour lui dire ces trois petits mots qui me chatouillent la gorge depuis quelques jours. Je ne sais même pas si ça le sera un jour. Mais j’ai au moins besoin de lui dire, même si ce n’est qu’à demi-mots, que ce n’est pas que pour le sexe que j’ai envie de le voir. Je crois qu’il le sait, mais parfois ce n’est pas sans intérêt que de rappeler les grands principes.
    
    Le bogoss récupère un instant ; et lorsqu’il relève le torse, s’installant en position accoudée, j’ai l’impression que ses tablettes de chocolat défient la semi obscurité pour se montrer ; à moins que ce ne soit ma mémoire qui vient à la rescousse de ma vue insuffisante.
    
    Le bogoss me toise en silence, mais finit par me balancer, tout en posant sa main sur ma queue raide comme un piquet :
    
    « T’as envie de jouir ? ».
    
    Je ne m’y attendais pas à ...
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