1. Bienvenue au paradis !


    Datte: 27/10/2018, Catégories: f, ff, fbi, revede, Voyeur / Exhib / Nudisme miroir, conte, délire, fantastiqu, merveilleu, Auteur: Someone Else, Source: Revebebe

    ... sommes versées sont astronomiques. Jenny m’a bien précisé que, dans le métier, nous n’étions qu’une infime minorité à gagner autant, il n’en demeure pas moins que c’est extrêmement confortable. Oh, bien sûr, si l’on s’amuse à comparer nos salaires avec ceux des « vrais » acteurs, notamment hollywoodiens, ils sont ridicules. Mais tout le monde n’a peut-être pas besoin de gagner plusieurs millions de dollars par mois pour se sentir à l’abri du besoin…
    
    Côté cœur, il faut reconnaître que le bilan n’est pas aussi brillant. Déjà, rencontrer quelqu’un de normal dans ce milieu n’est pas chose facile, mais en plus d’accepter le métier de cocu systématique, il lui faut attendre, attendre et encore attendre notre retour car nous sommes toujours parties aux quatre coins du monde. Et puis, quelle que soit sa gentillesse et son attention, quand nous passons au lit, il ou elle n’est jamais vraiment à la hauteur de ce que nous avons connu dans la journée…
    
    Mais, après tout, il y a des millions de couples qui vivent sans jamais faire l’amour ou connaître l’orgasme et s’en accommodent très bien…
    
    Par contre, même si je n’en laisse rien paraître, l’inquiétude me gagne doucement. Il paraît que j’ai été envoyée ici parce que je voulais savoir ce que ressentaient les filles qui font ce métier, et que le mec en blanc reviendrait lorsque j’aurais les réponses. Or, les réponses, il me semble bien que je les ai… Et depuis un bon moment, déjà.
    
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    Un petit matin, un petit ...
    ... matin aussi féerique que les autres, si j’ose dire. Comme à chaque fois que nous sommes à Miami, Jenny et moi partageons le même appartement. Cela peut paraître curieux, mais en dehors des plateaux, nous ne faisons quasiment jamais l’amour ensemble. Par contre, il paraît que notre complicité se voit à l’écran, ce que je n’ai pas trop de mal à croire.
    
    Le carillon retentit, c’est le service d’étage. Hier, c’est moi qui suis allée leur ouvrir dans le plus simple appareil, aujourd’hui, c’est mon amie et collègue qui s’y colle. Pour que le cérémonial du petit déjeuner ne devienne pas trop coutumier pour les serveurs et pour varier les plaisirs, elle a simplement enfilé un léger peignoir de soie qu’elle n’a, bien entendu, pas pris la peine de nouer et qui ne cache naturellement pas ses charmes.
    
    Le ton de sa voix, de coutume si enjoué, change brusquement.
    
    — Emmanuelle, c’est pour toi… Et, heu… passe un vêtement.
    
    M’habiller ? Que peut-il y avoir de si grave pour en arriver à de telles extrémités ? Lorsque que je reconnais une certaine silhouette dans l’embrasure de la porte, mon sourire s’efface. C’est le type en blanc.
    
    — Emmanuelle, il est temps désormais de discuter. Venez, j’ai quelque chose à vous montrer.
    
    Il m’invite à le suivre, juste pour traverser le couloir et pénétrer dans l’appartement d’en face.
    
    Mais, à ma grande surprise, ce n’est pas un appartement : et pour cause, c’est une chambre d’hôpital, chambre que je connais bien puisque, sur le lit, là, juste ...
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