Bienvenue au paradis !
Datte: 27/10/2018,
Catégories:
f,
ff,
fbi,
revede,
Voyeur / Exhib / Nudisme
miroir,
conte,
délire,
fantastiqu,
merveilleu,
Auteur: Someone Else, Source: Revebebe
... me redresse, l’air ahuri.
— Bonjour. Tu peux me dire où on est et ce que je fais là ?
— Ici ? C’est Miami. Bienvenue au paradis, ma grande !
— D’accord, merci… Et donc, qu’est-ce que je fais là ?
— Tu ne te souviens pas ? Une série de photos, envoyée à quelques producteurs du coin, qui te sélectionnent et qui te font venir ici. Et voilà !
— Ah ? Et qui t’a raconté ça ?
Elle sourit.
— Un mec en blanc… Ça ne te dit rien ?
Mon sang se glace.
— Attends, un mec en blanc. On parle bien du même ?
— Tout à fait. Et il m’a chargée de m’occuper de toi.
— Ah ? Et qui tu es, s’il te plait ?
— Moi ? Mon nom est Jennifer, mais tout le monde m’appelle Jenny.
— Et donc, Jenny, tu bosses avec le type en blanc ?
Elle éclate de rire.
— Tu rigoles ? Moi, je suis comme toi. Quelqu’un à qui on a offert une seconde chance.
Là, elle m’explique qu’avant de se retrouver dans ce corps de rêve, elle avait trente-deux ans, qu’elle était pivot d’une équipe de basket. Oh, sportivement, cela n’allait pas trop mal, sauf qu’une fille d’un mètre quatre-vingt-dix-huit pour cent vingt kilos, ça ne fait pas fantasmer beaucoup de monde. Du coup, sa vie était un abîme de solitude, solitude d’autant plus insupportable que s’annonçait la fin de sa carrière de basketteuse.
— Un soir, il y a un bon moment, je suis tombée sur un site de folie où des jeunes filles absolument somptueuses faisaient tout un tas de délicieuses cochonneries dans des décors de rêve.
— Laisse-moi dire la ...
... suite : là-dessus, tu t’es mise à rêver que tu étais l’une de ces filles… Et tu t’es retrouvée dans ce corps.
— Tout à fait, je suis ici depuis un peu moins de deux ans. Et toi, tu étais qui avant de te retrouver dans ce corps de déesse ?
— Moi ? J’avais quarante-huit ans et deux gosses. Ah, et j’ai failli oublier : j’étais un homme.
De nouveau, elle éclate de rire.
— Alors là, c’est le pompon ! Ça n’a pas été trop dur, au début ?
— Un peu…
— Bon, maintenant qu’on est quasiment colocataires, on pourra discuter de tout ça.
— Bonne idée. Et donc, nous sommes censées faire quoi, ici ?
À ce moment, le carillon retentit.
— Ah, tiens, voici notre petit déjeuner. J’espère que tu aimes les œufs au bacon ?
Là-dessus, sans avoir pris la peine d’enfiler le moindre vêtement, elle va ouvrir. Deux grooms entrent, poussant devant eux un chariot couvert de victuailles d’où une délicieuse odeur se dégage.
— On vous laisse cela ici ou vous préférez que l’on vous installe tout cela à table ?
L’expression du gars est assez comique : de par sa situation, il ne doit bien évidemment rien laisser paraître de son trouble. Par contre, le ton de sa voix est assez explicite, il aimerait bien rester quelques minutes de plus, histoire de profiter du spectacle que Jenny lui offre. Quant à son collègue, s’il s’efforce également de ne pas sortir de sa réserve, il a carrément la mâchoire qui se décroche et la langue qui traîne sur le sol.
Une fois la table installée, je ne suis pas ...