1. Descente au Paradis (5)


    Datte: 26/10/2018, Catégories: Erotique, Auteur: Phoroeckx, Source: Xstory

    ... prétendants, mais lorsque ceux-ci ne sont pas lourds, elle ne les côtoie pas assez longtemps pour être séduite.
    
    Etre séduite ? La belle se surprend elle-même : elle a entendu le mot passer dans son esprit ; ce pourrait-il que ce soit elle qui soit séduite par le vieil homme ? Non... Quelle honte se serait ! Une femme si digne, si fière, attirée par un vieux campagnard un peu vicieux, bedonnant et à moitié hirsute ! Dans les romans classiques qu’elle a souvent lus, les jeunes bourgeoises sont souvent attirées par la gent masculine, il est vrai, mais attirées par des hommes séduisants ! Là, c’est loin d’être le cas, bien que le vieil homme ait un charme et une tchatche incontestables. Ses pensées se bousculent, et alors qu’un peu de mouille commence à perler de sa vulve, la belle quadragénaire repense à son rêve : elle se voit allongée sur le dos, écartant les cuisses alors que Marcel la pénètre lentement et longuement avec son énorme membre. Elle repense à cette queue qu’elle n’a pourtant qu’entraperçue un cours instant, avant le jacuzzi.
    
    Suzanne tousse : la pression est trop forte, et ses oreilles commencent à siffler ; de petits points blancs dansent tout autour de son champ de vision. Il faut qu’elle se rafraîchisse les idées, et vite. Mécaniquement, sans penser à plus rien, la belle se lève, et se dirige vers la piscine sous le regard médusé de Marcel, fixé sur les légers tressautements de sa poitrine. Elle dévale les marches, une par une, pour se glisser dans l’eau ...
    ... fraîche jusqu’à mi-cuisse ; Marcel, lui, ne décolle pas du mur. La vue de Suzanne se brouille : son maillot, qui n’est pourtant toujours pas entré en contact avec l’eau de la piscine, est trempé. Elle s’imagine à quatre pattes, hurlant le nom de Marcel alors qu’il la prend sauvagement à même le sol, et la belle vacille. Marcel, l’air ahuri, se décolle du mur :
    
    — Hé, p’tite, ça va pas ? Olala, qu’est-ce que tu me fais là ?
    
    — Je... Je ne sais pas, je...
    
    L’eau est limpide, et à travers elle, Suzanne aperçoit parfaitement l’érection de Marcel, dure comme de la pierre, à tel point qu’elle déforme complètement le maillot de bain du vieil homme. Marcel s’approche, son érection s’approche de son corps, et tout s’accélère : Suzanne chancelle, et tombe en avant, alors que le vieil homme tente désespérément de la rattraper. Elle atterrit sur son ventre grassouillet, sent sa douce poitrine aux tétines dures comme de l’acier frotter contre son ventre grassouillet et poilu, et alors qu’elle perd lentement connaissance, sent la pointe de son gland venir frotter son bas-ventre au travers de son maillot. Sa tête s’effondre sur son épaule. La belle ferme les yeux, et se voit comme dans un film, portée : Marcel l’emmène dans le salon et la pose, trempée et toujours dénudée, sur le canapé. Elle perd définitivement connaissance.
    
    ***
    
    Plusieurs heures sont passées : le soleil se couche lentement à l’horizon, et Suzanne émerge. Elle se relève doucement, complètement dans le cirage : ...
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