1. Descente au Paradis (5)


    Datte: 26/10/2018, Catégories: Erotique, Auteur: Phoroeckx, Source: Xstory

    ... bain, et lui affiche son plus beau sourire ; ne sachant trop quelle attitude adopter, Suzanne attrape le verre, en bredouillant un merci peu convaincant...
    
    — Tiens, petite. Fais gaffe aux coups de soleil, ça tape en ce moment !
    
    Oh non !
    
    Suzanne s’est assoupie, et elle n’a pas entendu Marcel arriver. Résultat, la voilà complètement dénudée – son bas de maillot mis à part – la poitrine libérée devant son vieux voisin. La belle pique un fard, et porte spontanément la main sur ses seins : geste inutile, puisque Marcel ne la regarde même plus. Le vieil homme a fait demi-tour, et trempe maintenant ses pieds dans l’eau. Depuis combien de temps est-il là ? Elle dormait, combien de temps a-t-il passé à détailler sa poitrine ? Il a joué avec la veille, pourquoi s’en priverait-il ? Suzanne est étonnée : Marcel fait preuve d’une indifférence complète, et continue de faire des commentaires sur la chaleur et sur la température de la piscine. Petit à petit, le froid de son verre sort peu à peu la belle de sa torpeur. Se pourrait-il que ce soit normal, pour lui ? Bien sûr, il est un peu pervers, il a de temps à autre le regard un peu appuyé, que ce soit sur ses jambes ou sur son décolleté.
    
    Depuis hier, elle sait qu’il a les mains un peu baladeuses : ses grosses patounes calleuses de campagnard, d’homme qui passe la majeure partie de son temps à bricoler dans son jardin.
    
    Le bas-ventre de Suzanne chauffe : elle sent la tension monter jusqu’à sa poitrine et ses tétines s’ériger ...
    ... à mesure que la chair de poule gagne ses cuisses. Si elle remet son haut, Marcel verra probablement son excitation, et elle ne tient pas à ce que l’incident de la veille se répète. Bien sûr, ils étaient ivres tous les deux, ce qui tend à faciliter les réactions un peu osées, mais Suzanne ne tient pas à s’offrir aussi facilement, ni même à faire remonter des souvenirs qui pourraient lui en coûter. Pour se calmer, la belle avale quelques gorgées de jus de fruit : il est frais, et surtout parfaitement bon. C’est un jus d’orange, au goût un peu spécial, comme exacerbé. Suzanne réajuste sa pince à cheveux, relevant la pointe de ses seins : maintenant qu’elle est exposée, inutile de jouer les précieuses. Cela valait le coup de vouloir faire attention ! Bien fait pour elle.
    
    Il faut quand même que je fasse plus attention. Marcel va vraiment finir par croire que j’essaie de le séduire, d’autant que même si c’était le cas, ces méthodes n’en seraient que plus pitoyables. Il va vraiment me prendre pour une folle, ou une idiote.
    
    En repensant à la situation, Suzanne a une bouffée de chaleur : instinctivement, elle se relève et boit une nouvelle gorgée de jus de fruit. Il est vraiment délicieux, et elle a vraiment soif : d’une traite, elle avale tout le contenu du verre, avec une rapidité déconcertante.
    
    — Marcel ! Il est délicieux, qu’est-ce que tu as mis dedans ? Il n’a pas le même goût qu’un jus d’orange standard.
    
    — Ah ça ! P’tite, ça c’est ma recette spéciale ! Cent pour cent ...
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