Descente au Paradis (5)
Datte: 26/10/2018,
Catégories:
Erotique,
Auteur: Phoroeckx, Source: Xstory
... tête, elle était dans les vapes. Peut-être qu’elle est tout simplement plus à l’aise avec lui maintenant qu’auparavant... Ou alors, elle joue la comédie. Marcel retourne dans la cuisine, et souffle quelques instants : quoi que soit venue faire Suzanne, elle arrivera probablement à ses fins, alors autant jouer l’innocence et continuer de mettre des atouts de son côté. Il prépare des boissons, et en amène à la belle. Les deux discutent quelques minutes, et Marcel finit par se lever :
— Bon, p’tite. Je dois aller faire deux courses, alors prends du bon temps, je te laisse la maison. Si t’as besoin de quoi que ce soit, y a tout à l’intérieur.
— Ça marche ! Je vous... pardon, je te remercie.
— Pas de souci, p’tite. Si tu veux, tu peux même enlever le haut, y aura personne pour regarder, et au moins, t’auras pas de maque de maillot !
Suzanne rougit à vue d’œil, et manque de s’étrangler avec sa boisson.
— Non, mais ça ne va pas, non ?
Marcel éclate de rire, et Suzanne ne peut pas s’empêcher de pouffer également : il l’a déjà vu sous tous les angles, la belle quadragénaire a du mal à s’imposer comme sérieuse, bien qu’elle le soit. Mais ce rire n’échappe pas au vieil homme. Après quelques derniers échanges, Marcel prend sa voiture et part en direction du supermarché. Suzanne, elle, peut mettre son plan à exécution : que le vieil homme soit parti en voiture est une bonne chose, elle pourra toujours prétexter être allée aux toilettes quand elle l’entendra revenir, ...
... et fureter ci et là pour vérifier ses hypothèses. Au bout de quelques minutes, la belle quadragénaire se relève, et entre dans la maison : arrivée sur le pas de la porte, elle se stoppe.
Et s’il y avait des caméras partout ?
Elle y réfléchit quelques instants, avant de passer outre : au pire, elle aura l’air d’explorer la maison, et de toute façon il n’osera jamais lui dire qu’il l’a espionné. Suzanne passe dans les pièces, regardant, explorant les différents recoins de la maison : celle-ci est plutôt cossue, moins que celle de ses parents cela dit, mais sûrement très agréable à vivre. Elle est étonnamment propre, contrairement à ce qu’elle aurait pu penser à la tête du bonhomme : il est vrai qu’elle a déjà visité cuisine et salon, voire une de ses chambres, mais jamais rien de plus. Voyant sa chambre, la belle n’ose pas entrer, préférant lui laisser un peu d’intimité ; ce qui l’intéresse se trouve ailleurs.
Suzanne arrive dans le salon, et s’assoit dans le canapé devant la télévision. La sensation de ses fesses nues sur le cuir froid est un peu spéciale, et la belle grimace. Un peu à gauche, la fenêtre donne effectivement sur la route, mais le lampadaire est à l’extrémité du cadre : si, de nuit, quelqu’un était passé, il aurait fallu que Marcel soit vraiment attentif pour l’apercevoir. En soi, la chose n’est pas impossible, mais elle découlerait d’un coup de chance grandiose, d’un tout petit coup d’ombre. A moins...
A moins que Marcel ait déposé d’autres caméras ...