Rêve d'amour
Datte: 25/10/2018,
Catégories:
hh,
voisins,
campagne,
train,
revede,
Oral
hdanus,
hsodo,
fantastiqu,
inithh,
Gay
Auteur: Pierre Dubreuil, Source: Revebebe
... tenant plus, Adrien résolut de se rendre chez lui. Il savait fort bien ce qu’il allait y trouver, mais, tant qu’il n’avait pas de preuve, il s’obstinait à douter. Lorsqu’il aurait vu, il en aurait le cœur net et pourrait, lui semblait-il, mieux gérer sa peine.
Il pénétra dans le jardin sans sonner, comme Jérôme l’avait fait chez lui lors de sa première visite. Il tourna d’abord autour de la maison, regarda par les fenêtres, ne vit personne. Puis il essaya la porte ; elle s’ouvrit. Silencieusement, il entra, parcourut les pièces du rez-de-chaussée : personne. Montant à l’étage, il se trouva sur un vaste palier où donnaient quatre portes, toutes fermées. Entendant du bruit derrière l’une d’elles, il l’entrouvrit doucement et jeta un œil à l’intérieur.
C’était une chambre. Sur le lit, Jérôme, entièrement nu, accroupi sur le ventre de Pierre, empalé, montait et descendait lentement sur son sexe érigé. Adrien se mordit la main pour ne pas crier : quelque chose en lui se refusait à révéler sa présence. Pas tout de suite. Il voulait tout voir, les regarder jusqu’au bout.
Pierre, les jambes allongées, était assis sur le lit, le torse entièrement redressé ; Jérôme lui tenait la tête et l’embrassait fougueusement. Pierre le tenait par la taille et de ses mains, l’aidait, guidait ses allées et venues, cadençait leur allure. Le sexe de Jérôme, turgescent, ballottait au même rythme ; Pierre, de temps à autre, le saisissait, le caressait, ou, mouillant ses doigts de salive, en ...
... frottait très doucement le gland, suscitant chez Jérôme les cris d’un plaisir infini. Tous deux étaient en sueur, ils ahanaient. On devinait que leur jeu durait depuis longtemps, qu’ils atteignaient au plaisir suprême. Pierre, bientôt, fut parcouru d’un long frisson et sa bouche se précipita, avide, sur celle de Jérôme. Il jouissait. Aussitôt, comme s’il n’attendait que cela pour succomber, Jérôme explosa et sa liqueur alla s’écraser sur le torse de Pierre. Ils s’écroulèrent l’un sur l’autre et sombrèrent dans une sorte d’inconscience.
Adrien attendit un moment, puis il ouvrit plus largement la porte ; elle grinça ; Jérôme tourna la tête ; il n’avait pas l’air surpris, et Adrien se dit qu’il l’avait sans doute vu depuis longtemps, et que cela avait même dû amplifier sa jouissance ; au bord des larmes, il serra les poings.
— Tiens, dit Jérôme en souriant, nous avons de la visite.
Adrien, qui s’était pourtant juré de garder sa dignité, ne put s’empêcher de lancer avec dans la voix une acrimonie tangible :
— J’en étais sûr, je le savais, il m’a suffi de te voir avec lui dans le train pour savoir. Je n’aurais pas eu besoin de venir !
— Pourquoi es-tu venu, alors ? C’est vrai, tu aurais mieux fait de t’abstenir, ça nous aurait évité cette scène ridicule…
— Je ne sais pas. C’était tellement horrible que je refusais l’évidence. Je voulais voir de mes propres yeux, vous voir tous les deux, je voulais me faire du mal, peut-être… Et toi, qu’est-ce qui t’a poussé à chercher ...