1. Rêve d'amour


    Datte: 25/10/2018, Catégories: hh, voisins, campagne, train, revede, Oral hdanus, hsodo, fantastiqu, inithh, Gay Auteur: Pierre Dubreuil, Source: Revebebe

    ... en caressant tout son corps. Puis de la bouche de Jérôme, sa bouche presque à regret s’envola vers le cou, les oreilles, les petits poils frisés des pectoraux ; sa langue, ses dents jouèrent avec les tétons, les abdominaux, le nombril. Il atteignit le sexe. Longtemps, très longtemps, Adrien joua avec la magnifique hampe orgueilleusement dressée, et la choya des lèvres, de la langue et des dents. Son extrémité était si énorme, si violacée, qu’on la croyait prête à éclater. S’agenouillant entre les jambes de Jérôme, il les cala sur ses bras et s’attaqua au charmant petit sac lourd et ferme, au périnée, et parvint enfin à l’anus. Lorsque sa langue commença à l’ouvrir, à s’y frayer un passage, Jérôme, comme à l’assouvissement d’un désir longtemps refoulé, fut parcouru d’un frémissement qui ne le quitta plus. Adrien le câlina ainsi longuement, de sa seule langue, puis, le retournant sur le côté et saisissant un tube de lubrifiant dans la table de nuit, il l’en enduisit copieusement, le pénétra d’un doigt, de deux, puis de trois, les tourna, les agita dans la cavité chaude et humide. Jérôme gémissait, en extase. Adrien hésitait encore à franchir le pas décisif : Jérôme, pour lui, demeurait l’Homme, celui qui, jusqu’à présent, lui avait toujours donné du plaisir en tant qu’homme, et il ne se décidait pas à forcer l’entrée sacrée. Fou de désir, il se retenait pourtant, introduisait ses doigts, les ressortait, de plus en plus vite, de plus en plus profond, explorait de fond en ...
    ... comble les entrailles de Jérôme. Il découvrit sa prostate et la caressa, lui tirant un grognement d’ours en rut. Ils étaient tous deux au bord de l’explosion.
    
    — Prends-moi, prends-moi maintenant, rugit Jérôme, je n’en peux plus d’attendre !
    
    Adrien prit encore le temps d’enduire son sexe de lubrifiant, puis il se positionna contre Jérôme et lentement, très lentement, entra en lui. À peine fut-il au fond qu’il sentit Jérôme atteindre l’extase : son anus se contractait et se dilatait violemment, et il criait comme jamais encore Adrien ne l’avait entendu crier, même dans les plus violentes de ses jouissances « masculines ». Puis, brusquement, sa semence jaillit avec la fureur d’un geyser, sans qu’il ait eu besoin de toucher son sexe. Adrien, prisonnier de l’anus de Jérôme, emporté par un tourbillon déchaîné, en fit autant, en même temps. Il se rendit compte que son amant, sous la marée brûlante qui envahissait ses entrailles, succombait à une nouvelle série d’orgasmes. Lorsque tous leurs fluides se furent enfin répandus, tous leurs spasmes enfin calmés, ils s’effondrèrent, épuisés, dans un sommeil proche de l’inconscience, sans qu’Adrien fût sorti de Jérôme.
    
    Leur relation, dès lors, se modifia. Il n’existait plus, le pur macho, le mâle absolu qui, un beau soir, était entré dans la vie d’Adrien, et que ce dernier avait choisi. Il avait été remplacé par un homme qui, certes, aimait donner du plaisir, mais aimait aussi qu’on lui en donnât, un homme qui attendait, exigeait ce ...
«12...151617...22»